Photos The Asteroids Galaxy Tour @ Le Trianon 2012
Accueillir les Nordiques du Asteroids Galaxy Tour, ça ne s’improvise pas. En cette fin d’avril, la Capitale semblait s’acclimater à une vague de froid pérenne, comme pour mieux préparer l’arrivée de Mette Lindberg et de sa bande. Pourtant, c’est avec de chaudes intentions que le sextette venait poser ses valises le temps d’une soirée dans la large salle du Trianon.
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La soirée s’ouvre à 19h30 sur la prestation mi-figue mi-raisin des Ritch Kids que nous avions déjà croisés en première partie des Wombats en ce même lieu quelques mois plus tôt. Flanqué d’un bassiste plutôt solide bien que nonchalant, le duo pop rock s’empare de la scène de manière classique mais efficace, et profite de l’occasion pour présenter son deuxième EP Kid Stuff, Kids Tough en enchainant sur son single Rock Star. Malheureusement, de multiples soucis de guitare éprouvent la patience de la jeune chanteuse aux airs rebelles qui réussit tant bien que mal à tenir la barque. Les encouragements de la salle restent timides jusqu’en fin de set, laissant à chacun un léger goût d’inachevé.
Mette Lindberg révèle son atout charme telle une Wonderwoman décolorée
Il est 20h30, le Trianon trépigne. Puis, sous une courte intro au synthé, The Asteroids Galaxy Tour s’avance fièrement. Rasmus valldorf Jensen grimpe sur sa batterie surélevée pour l’occasion pendant que quatre de ses compères investissent basse, claviers luminescents, trombone et saxo. Sur les premières notes cuivrées de Dollars in the Night, la charismatique Mette Lindberg apparait sous les projecteurs, déclenchant la clameur généralisée d’un public en proie à une soudaine effervescence.
Sa veste à paillettes et son joli minois attirent les regards, et cela, Mette Lindberg le sait très bien. Durant l’ensemble du set, elle continuera sciemment à monopoliser l’attention, voguant d’un bout à l’autre de la scène tout en jouant de son allure de pin-up. Maligne, glamour et sexy, Lindberg révèle son atout charme telle une Wonderwoman décolorée : elle enchaine les pas de danse, tourne sur elle-même et papillonne tout espiègle autour de ses cinq complices visiblement ravis.
L’ambiance monte d’un cran au fur et à mesure que le public s’acoquine avec la belle Danoise
L’ambiance monte d’un cran au fur et à mesure que le public s’acoquine avec la belle Danoise. Les déhanchements dans la fosse finissent par s’affirmer – un timing parfait pour balancer l’hymne du groupe Around The Bend. Pogo au premier rang, swing au second, The Asteroids Galaxy Tour mène à ce stade un parcours sans faute.
Cependant, le changement de ton qui suit décontenance une bonne partie de la salle. La troupe choisit de jouer consécutivement cinq morceaux de son nouvel album Out of Frequency, paru en février dernier, et troque son groove habituel contre des tonalités plus psyché sur Suburban Space Invader et Theme from 45 Eugenia, deux titres mal compris qui freinent l’enthousiasme de la salle.
The Asteroids Galaxy Tour conclut le show par trois de ses meilleurs tubes
Mais, après ce coup de mou, le groupe multi-instrumentiste repart de plus belle, déployant cuivres, accents de basse funky et rythmiques pop, le tout emmené par une Mette Lindberg plus taquine que jamais. Rappel oblige, The Asteroids Galaxy Tour conclut le show par trois de ses meilleurs tubes qui ont le mérite de réjouir un peu plus les fans.
On pourra reprocher à la formation un penchant certain pour le déjà vu et quelques baisses de régime, néanmoins les six acolytes auront réussi à faire swinguer leur monde une nouvelle fois, et c’est bien là le principal.
LA SET LIST COMPLÈTE :
DOLLAR IN THE NIGHT
THE SUN AINT SHINING NO MORE
LADY JESUS
HEART ATTACK
SATELLITE
AROUND THE BEND
SUBURBAN SPACE INVADER
THEME FROM 45 EUGENIA
GHOST IN MY HEAD
WHEN IT COMES TO US
OUT OF FREQUENCY
PUSH THE ENVELOPE
FANTASY FRIEND FOREVER
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HERO
THE GOLDEN AGE
MAJOR