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Photos Korn @ Le Bataclan 2012

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KORN @ LE BATACLAN 2010

Depuis son passage en première partie d’Ozzy Osbourne à Bercy en 2010, Korn a livré un nouvel album étonnant concocté avec des DJs dubstep dont Skrillex. Trois mois après la sortie de The Path of Totality, les Américains se présentaient au Bataclan avec J Devil en première partie, l’alter ego des platines de Jonathan Davis.


*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***





20h. Le Bataclan est déjà plein comme un oeuf. Les fans se pressent les uns contre les autres dans la fosse. 20h20. Jonathan Davis s’avance sur la scène et harangue la salle. Dans son costume de J Devil, il passe aux platines et envoie la sauce dans les enceintes dans la salle. « I love you motherfuckers! » éructe-t-il dans le micro. Il délaisse plusieurs fois ses platines pour s’avancer et faire bouger la fosse. Ça fonctionne. Les beats agressifs font leur petit effet et font monter la température encore de quelques degrés. Décidément, il faudra que le Bataclan pense un jour à installer la climatisation…

Korn dans toute sa grandeur

A 20h40, le frontman de Korn part en coulisses. Le warm up nous a donné soif et on s’oriente tout naturellement vers le bar du Bataclan dont les fûts de bières sont abondamment mis à contribution. 25 minutes plus tard, les choses sérieuses commencent. Le Bataclan est plongé dans le noir. Sous une lumière noire, une intro electro fait vibrer les thorax. James « Munky » Shaffer (guitare) et Reginald « Fieldy » Arvizu (basse) montent sur scène et s’installent. Derrière eux, Ray Luzier (batterie) va rejoindre ses fûts perchés en hauteur avec, à ses côté, un guitariste et un claviériste. Jonathan Davis entre en dernier sous les acclamations.

Fieldy introduit le premier morceau de la soirée : Predictable. La fosse réagit immédiatement. Jonathan agrippe son pied de micro. L’entrée en matière est heavy et le groupe headbangue vigoureusement sur scène. La voix de Jonathan s’élève telle une souffrance alors que des stroboscopes accompagnent les couplets. Les refrains sont plus mélodiques. La batterie est virile. Fieldy lève la tête de sa basse au niveau de sa joue. Les cordes de son instruments sont vertes et phosphorescentes. Korn dans toute sa grandeur.

Ray Luzier propose un confortable lit de double pédale en forme de rouleau compresseur

Dans la foulée, Munky fournit un son de guitare bien baveux pour introduire Lies, une marche impitoyable. Jonathan alterne chant guttural et parties plus mélodiques qui ont pour effet commun de faire sauter à l’unisson la fosse. Les premiers crowdsurfings envahissent le Bataclan. Sur le final, le batteur Ray Luzier propose un confortable lit de double pédale en forme de rouleau compresseur. L’ovation est tonitruante. C’est ensuite à Fieldy de se lancer dans une petite séance de slaps à la basse avant de lancer le riff destructeur de No Place to Hide. Jonathan profite de l’occasion pour se lancer dans des phrasés épileptiques. Ce titre est un savant mélange de violence et d’accalmie.

Korn s’attaque ensuite à Helmet in the Bush et son intro qui monte en intensité. Finalement, tout le groupe se met à headbanguer furieusement, suivi par les spectateurs. Le groove démoniaque s’accompagne d’un chant haché et tranchant. Après ces premiers titres empruntés à l’ancien répertoire du groupe, Korn quitte la scène. Ray reste seul derrière ses fûts alors qu’une musique d’attente bizarre résonne.

Jonathan nous ressort des sons gutturaux en bon seigneur de la jungle metal

Le reste du groupe le rejoint finalement et la scène s’illumine en vert. Les Américains présentent Narcissistic Cannibal, extrait de The Path of Totality. Ils proposent un registre plus electro et mélodique mais toujours aussi puissant. Le public se montre réceptif à ce son beaucoup moins purement metal. La voix de Jonathan fait ici penser parfois à celle d’Axl Rose… Mais les fondamentaux metal de Korn ne sont pas pour autant oubliés lorsque le gros riff heavy de Chaos Lives in Everything s’impose dans le Bataclan. Le chant exprime toujours une certaine folie. Les bras se lèvent pour accompagner les accords lâchés du morceau. Jonathan nous ressort des sons gutturaux en bon seigneur de la jungle metal.

Le groupe poursuit l’exploration de son nouvel opus avec My Wall annoncé par un beat ultra-agressif. Riffs mitraillettes et chant mélodique sont au menu. Les lumières s’agitent ensuite dans tous les sens pour accueillir l’excellent Get Up! aux ambiances fantomatiques et aux refrains lumineux. Le Bataclan hurle joyeusement « get up ! ». Des cornes du diable poussent un peu partout. Le son entre electro et metal est absolument apocalyptique. Dans la foulée, la puissance de feu de la formation s’incarne dans Way Too Far. Ray donne de véritable coup de massue. Jonathan reprend du poil de la bête (à cornes). Sur ce, Korn quitte à nouveau la scène et une nouvelle musique d’attente se met en route. Cet interlude marque la fin de l’exploration de The Path of Totality.

La fosse se bouscule et s’apparente à un immense bain bouillonnant

De retour sur scène, Korn envoie la disto fleuve du classique Here to Stay. Le Bataclan trouve son second souffle et repart dans des sauts endiablés. Jonathan se déchaîne derrière son pied de micro. Il arpente la scène de long en large tel un prédateur. La salle chante en choeur ce titre fédérateur aux riffs en fusion. Korn poursuit sans temps mort avec l’incontournable Freak of a Leash sur lequel le frontman peut remettre une couche de chant épileptique. La fosse se bouscule et s’apparente à un immense bain bouillonnant. L’ovation est dantesque.

Après une petite ambiance aérienne de transition, les Américains livrent Falling Away from Me annoncé par quelques notes de guitare. Un nouveau riff fracassant s’abat sur la salle parisienne. La fosse jumpe sur les refrains cools et les couplets à gros son. Jonathan entonne ensuite le classique des Pink Floyd Another Brick in the Wall. Le groupe fait monter la sauce. Le public reprend en choeur le fameux « we don’t need no education ». Sur le final, la musique flotte. Munky en profite pour faire un long solo (pas aussi bon que David Gilmour mais presque). Le frontman applaudit le Bataclan qui lui rend bien et chante « goodbye ». Korn s’éclipse. Il est 22h10 et la salle est plongée dans l’obscurité.

Tout d’un coup, tout le son de façade saute

Un son de cornemuse répond soudain aux invectives de la fosse. Korn revient. Jonathan souffle dans sa cornemuse. Le Bataclan lui réserve une ovation tonitruante. Les musiciens proposent Shoots and Ladders, bourrin à souhait. Un fan arrive à échapper à la vigilance des agents de sécurité, à monter sur scène et à se jeter dans la fosse. Le groupe avance tout en percussions. A la fin du titre, il reprend un petit bout bien énervé de One de Metallica. Ça fait toujours plaisir. Korn poursuit avec Got the Life. Les crowdsurfing reprennent de plus bel. Tout d’un coup, tout le son de façade saute. Le groupe achève tant bien que mal la chanson avant de quitter la scène. Les applaudissements et les sifflets fusent. Sur scène, des roadies tentent de régler le problème mais ils n’y parviendront pas.

Korn achève donc sa setlist par une version de Blind aux paroles inaudibles. Le riff vicelard suffit à exciter tout le monde. Le Bataclan hurle « are you ready! » et bouge malgré tout. Jonathan continue à chanter, professionnel jusqu’au bout. Les spectateurs le soutiennent en hurlant « blind! ». Le concert s’achève sur une immense ovation et une distribution de médiators. Ce rendez-vous parisien n’aura duré qu’1h25. On aurait aimé en avoir un petit plus mais c’était la seule date française de Korn. Donc, on s’estime heureux en fin de compte.

LA SET LIST COMPLÈTE :

PREDICTABLE
LIES
NO PLACE TO HIDE
HELMET IN THE BUSH
NARCISSISTIC CANNIBAL
CHAOS LIVES IN EVERYTHING
MY WALL
GET UP!
WAY TOO FAR
HERE TO STAY
FREAK OF THE LEASH
FALLING AWAY FROM ME
ANOTHER BRICK IN THE WALL (PINK FLOYD)

:::

SHOOTS AND LADDERS / ONE (METALLICA)
GOT THE LIFE

:::

BLIND

/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///

Bataclan James Shaffer Jonathan Davis Korn Ray Luzier Reginald Arvizu

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