Richard Swift : 8 albums pour la postérité
Le 3 juillet 2018, Richard Swift nous quittait à l’âge de 41 ans. A côté de ses activités en tant qu’artiste solo ou musicien au sein des Shins, des Black Keys et des Arcs, il avait également mis les mains dans le cambouis pour produire les albums d’autres artistes. Focus sur huit de ses réalisations qui lui survivront.
Mieux qu’un long discours, laisse la musique jouer… RIP Richard Swift.
01. Nathaniel Rateliff & The Night Sweats – Tearing at the Seams (2018)
« 3 ans après le succès critique et public de son précédent album éponyme, le soulman américain basé à Denver Nathaniel Rateliff revient avec son groupe The Night Sweats avec Tearing At The Seams son nouvel album de 12 titres produit par Richard Swift, entre envolées soul et chansons plus intimistes dignes des plus grands singers-songwriters des années 1970. Un véritable évènement ! »
02. Kevin Morby – City Music (2017)
« Animé par une indolente soif de voyages, City Music raconte l’expérience des métropoles américaines – et plus encore – en puisant dans le vécu du songwriter. Comme il l’explique : ‘C’est une mix-tape, un rêve, une lettre d’amour à ces villes dont je ne peux pas me débarrasser, à ces villes qui vivent en moi.’ Ce nouvel album fait suite à Singing Saw, sorti en 2016. Très remarqué lors de sa sortie, l’album était une création autobiographique laissant transparaitre la solitude et les paysages dans lesquels il a été enregistré. Singing Saw a été imaginé comme ‘une vieille étagère où seraient assis les jeunes Bob et Joni me fixant, dénués d’expression et intemporels. Ils vivent ici, dans la partie gauche de mon cerveau, fumant des cigarettes et jouant de la guitare acoustique allongés sur un lit défait’. Et là arrive City Music, le yang du yin, à la fois opposé et complémentaire à son prédécesseur. Comme si Kevin Morby avait utilisé l’autre partie de son cerveau. Ici encore, une image serait peut-être plus évocatrice : ‘Cette fois, c’est Patti Smith et Lou Reed qui observent l’auditeur’, explique Morby. ‘Allongés sur le sol d’un salon du Manhattan des années 70, fumant aussi des cigarettes’. Dans City Music, Morby explore des thèmes similaires à la solitude mais cette fois, à travers la fenêtre d’un appartement huppé appartenant à un paysage urbain ‘exposé comme une géante blessure à vif’. »
03. The Shins – Heartworms (2017)
« Contrairement au dernier album Port of Morrow, qui avait dès son lancement propulsé le groupe à la 3ème place du Top 200 Billboard, et qui avait été nommé au Grammy, en tant que meilleur album alternatif. Heartworms constitue un retour à une production plus artisanale. L’album a été entièrement composé par James Mercer, comme toujours. En revanche, à l’exception du titre So Now What, produit par Richard Swift, Heartworms est le premier album de The Shins totalement autoproduit depuis Oh, Inverted World en 2001. Heartworms présente à ce jour la palette sonore la plus diversifiée de Mercer : des croquis de personnages fictifs (Fantasy Island, Rubber Ballz), des récits autobiographiques (Mildenhall) comme le montre le single Name For You, un vibrant appel à l’indépendance des femmes inspiré de ces trois filles. Le résultat est un album cohérent, défiant le genre, marqué par la voix et les mélodies de Mercer. Harmonieux par sa vision singulière, il crée un son à la fois familier – la nostalgie des albums précédents – tout en apportant indéniablement de la nouveauté. »
04. Tijuana Panthers – Poster (2015)
« Signés sur Innovative Leisure (label d’Hanni El Khatib), le groupe rock garage californien (de Long Beach) Tijuana Panthers, très apprécié par la scène garage en France, sort son nouvel album Posters. Post-punk ? Post-surf ? Et pourquoi ne pas oublier le préfixe post ? Car en vérité, Tijuana Panthers est un groupe terriblement actuel. »
05. Tennis – Ritual in Repeat (2014)
06. Foxygen – We Are the 21st Century Ambassadors of Peace & Magic (2013)
« Ces jeunes loustics californiens sont rudement bons : synthèse parfaite de l’univers des 60’s et 70’s , ambiance pop, folk, psyché, saupoudrée d’une pincée rock leur album rappelle le meilleur de Love des Kinks et du jeune Bowie, mélodies , productions et arrangements parfaits. »
07. The Mynabirds – What We Lose in the Fire We Gain in the Flood (2010)
08. Born Ruffians – Born Ruffians (2006)
Publié le 23/04/2024