Florian Schneider : 5 albums pour la postérité

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Florian Schneider, co-fondateur de Kraftwerk, s’est éteint le 6 mai 2020 à l’âge de 73 ans. Depuis la fin des années 60, l’artiste avant-gardiste allemand n’a eu de cesse de jouer avec les sons et de semer les graines du mouvement electro. Pour lui rendre hommage, Pixbear a sélectionné 5 albums qui assureront sa postérité.

**01. Autobahn (1974)**

« Autobahn est un album du groupe Kraftwerk sorti en novembre 1974. Il contient notamment le titre Autobahn, un morceau de motorik long de 22 minutes mêlant bruits de klaxons synthétiques et synthétiseurs. Morgenspaziergang (littéralement Promenade matinale) constitue le seul morceau bucolique de Kraftwerk. Les synthés y imitent des chants d’oiseaux, le murmure d’un ruisseau, la flûte à bec contribue encore davantage au caractère bucolique de ce morceau. »

**02. Radio-Activity (1975)**

« Radio-Activity est le cinquième album studio du groupe Kraftwerk. Sorti en octobre 1975, l’album est pressé en deux versions : internationale (Radio-Activity) et allemande (Radio-Aktivität) ; celles-ci sont identiques dans leur contenu. Dans cet album, les chansons sont chantées en anglais et en allemand. Il faudra attendre l’album suivant, Trans-Europe Express, pour voir l’apparition d’une version chantée uniquement en anglais et d’une autre chantée uniquement en allemand. »

**03. Trans-Europe Express (1977)**

« Pionnier parmi les pionniers, Kraftwerk s’impose comme le nec plus ultra de la musique électronique. Raillé par ses voisins européens, le krautrock de Can ou de Neu! va effectuer un bond qui permettra aux artistes allemands d’imposer leur style. Trans-Europe Express restera l’album emblématique d’une génération qui construira les bases du hip-hop et de la new wave. Le single éponyme sera d’ailleurs remixé par le parrain de la Zulu Nation pour devenir l’hymne d’un hip-hop naissant. »

**04. The Man-Machine (1978)**

« Dans la foulée de TEE, Kraftwerk réussit à faire encore mieux, avec ce qui est peut-être son meilleur album et sûrement son plus accessible, grâce aux ‘tubes’ que sont The Robots et The Model, chanson pop parfaite. Tout ici est magnifique, formant un tout conceptuel génialement homogène (références au constructivisme soviétique et à l’expressionnisme allemand), de la pochette jusqu’aux arrangements synthétiques arrivés à maturité, en passant par les mélodies à l’évidente simplicité ou les rythmiques quasi funky. Album phare de la fin des seventies, il traumatisera une génération entière de groupes new wave (Depeche Mode, OMD, Human league, etc.) qui n’arriveront jamais à le surpasser. Ses auteurs eux-mêmes s’y emploient encore. »

**05. Computer World (1981)**

« Computer World est le huitième album studio du groupe électronique allemand Kraftwerk. L’album aborde les thèmes de l’essor des ordinateurs au sein de la société. »