Photos Kim Novak @ La Maroquinerie 2012

Live Reports

En première partie de We Have Band, le public parisien rassemblé à la Maroquinerie retrouvait Kim Novak, trio caennais devenu quatuor depuis l’arrivée de Maxence Debacker (guitare). Le groupe présentait son nouvel album The Golden Mean paru en octobre dernier chez le label clermontois Kütu Folk.

Et ce concert démarre en trombe sur les coups de 20h15 avec la pop énergétique et fringuante de Love Affair qui donne envie de taper du pied. La Maroquinerie est encore clairsemée mais semble déjà emballée. La guitare de Jérémie Nies annonce ensuite Montego Bay accompagné d’une batterie au toms bondissants. Jérémie fait des signes pour que l’on monte les retours de sa guitare. Sa voix se révèle particulièrement bonne.

Dans une ambiance très Beatles en vacances à Hawaii

« Salut Paris. On est Kim Novak. On est content d’être avec vous. Merci d’être venus ». Les voix du quatuor s’élèvent à l’unisson et des guitares fines les accompagnent sur Comfort. La batterie énergique d’Antoine Letouzey se met en route joyeusement. « C’est bientôt les beaux jours. On va jouer dans la catégorie ‘beaux jours' » annonce Jérémie avant de lancer Merry Go Round dans une ambiance très Beatles en vacances à Hawaii. On dirait presque un classique des Ronettes. Bien joué.

« On va jouer un morceau du deuxième album sorti en octobre dernier. En français, ça veut dire ‘bougez-vous le cul Paris' ». Kim Novak se fait alors plus énergique avec Not So Sure. Le groupe donne toujours dans un son très pop enveloppé d’une voix reverb à l’ancienne. La Maroquinerie tape des mains et siffle avec entrain. Antoine donne dans la foulée le départ de Nowhere to Run, une chanson plus cool sur laquelle il travaille bien les ambiances. Le batteur nous livre ensuite un rythme de fantassin pour le titre Glory. Des images de la guerre de sécession passent devant nos yeux. On retrouve également un côté Elvis Prelsey au coin du feu.

Les accords sont classiques mais le groupe les joue tellement bien qu’on lui pardonne cette facilité

Plus vigoureux, Kim Novak embraye sur Loved & Saved qui nous entraine vers les étoiles. La deuxième partie de la chanson explore des terrains plus rock lourd. Jérémie finit par hurler dans le micro. « On va vous jouer un morceau du premier album » annonce le frontman. « On remercie l’organisateur de nous avoir invités ». Le groupe envoie le rocky Swallow avec son riff entre les Strokes et les Libertines. Le quatuor lâche les chiens sur la fin du morceau. Les musiciens se cambrent sur leurs instruments.

Sans temps mort, Antoine enchaîne sur le beat de New York. La Maroquinerie tape des mains sur cette ballade énergique. Les accords sont classiques mais le groupe les joue tellement bien qu’on lui pardonne cette facilité. Kim Novak enchaîne sur les arpèges calmes de Broken Rope. Les voix de Jérémie et de Maxence se marient bien. Le final est ascensionnel. « C’est le dernier morceau. Vous allez avoir la chance de voir We Have Band ». La Maroquinerie est désormais pleine et acclame la formation. Kim Novak remet la gomme avec Will You Marry Me. Roulements de batterie, guitares pop virevoltantes… le quatuor donne tout. Les deux guitaristes s’époumonent. Sur cette note intense, Kim Novak quitte les lieux à 20h55 après 40 minutes fort agréables.