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Photos The Jim Jones Revue, The Bellrays & The Legendary Tigerman @ Festival Cool Soul 2011

Live Reports
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THE JIM JONES REVUE, THE BELLRAYS & THE LEGENDARY TIGERMAN @ FESTIVAL COOL SOUL 2011

Les amateurs de garage, de rock et de blues s’étaient réunis au Bataclan pour assister à la première édition du festival Cool Soul. Ce nouveau rendez-vous monté par le tourneur Jostone Traffic promettait quatre heures de musique non-stop avec des concerts du Legendary Tigerman, des Bellrays et du Jim Jones Revue, entrecoupés de prestations de Cool Kleps, Restavrant et Scott H. Biram. Promesse tenue !


*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***






C’est avec une excitation palpable mais contenue que nous nous dirigeons en cet fin d’après midi ensoleillé vers le Bataclan. Ce soir, la première édition du festival Cool Soul nous promet toute une soirée sous le signe du rock, du garage et du blues avec une affiche alléchante. Dès 18h00, la file d’attente grandit devant la salle parisienne. Dès qu’il est possible d’entrer, on s’aperçoit que le Bataclan est dans une configuration particulière : deux scènes au fond de la salle et une scène principale. A 18h25, le premier groupe de la soirée Cool Kleps entre en scène. Il pose gentiment le décor en distillant un set rock comprenant notamment la double reprise I Wanna Be Your Dog et Gloria.

L’homme orchestre The Legendary Tigerman maîtrise son sujet

Dès la fin du set, tous les spectateurs se tournent vers la scène principale pour retrouver Paulo Furtado, alias The Legendary Tigerman. Après un petit passage obligatoire au bar, les spectateurs accueillent chaleureusement le guitariste. Il se place au milieu de la scène et entame le bluesy, sensuel et obscure Life Ain’t Enough for You. Derrière lui, un écran projette l’image d’Asia Argento avec qui il avait enregistré ce morceau sur son album Femina. Le duo virtuel fonctionne parfaitement. The Legendary Tigerman tape du pied sur un capteur qui renvoie dans la salle le son d’une grosse caisse.

Dans la foulée, il accueille Rita Redshoes pour interpréter en duo la reprise Fever de Little Willie John. Le duo tout en séduction et en tension sexuelle hypnotise le Bataclan qui se rince l’oeil sans un mot. Le guitariste poursuit en solo avec Walkin’ Downtown extrait de son album Mascarade, Light Me Up Twice et & Then Came the Pain extraits de Femina. Il en profite pour s’installer sur une estrade équipée d’une grosse caisse et d’une caisse claire qu’il peut commander aux pieds tout en jouant de la guitare. L’homme orchestre maîtrise son sujet. Sa guitare crunchy fait des merveilles sur le bluesy Radio & TV Blues.

Pour la deuxième fois de la soirée, Rita Redshoes rejoint le guitariste. Ils livrent ensemble Hey, Sister Ray sur le devant de la scène sous des lumières violettes. Le Bataclan applaudit vivement. « Ça va ? Moi, ça va très très bien » lance-t-il avant de faire monter sur scène Lisa Kekaula des Bellrays pour The Saddest Thing to Say. Le public venu applaudir les Bellrays accueille avec enthousiasme ce nouveau duo plus rythmé et rock ‘n roll. The Legendary Tigerman sort ensuite de ses tiroirs Naked Blues extrait de l’album du même nom. Derrière lui, des femmes dénudées sont projetées sur l’écran et même lui se retrouve finalement nu dans la vidéo.

Possédé par le démon, le guitariste fait ensuite parler la poudre rock n’ roll avec Crawdad Hole. Il déverse le riff épileptique de Bad Luck R’n’B Machine, éructe dans le micro et assène ses coups de mediator comme des coups de poing. Enfin, The Legendary Tigerman fait péter le kazoo sur sa dernière chanson. Il imite à la perfection la sirène d’un bateau en utilisant ce petit instrument dans son micro distordu. Cet happening sonore annonce Big Black Boat et son garage rock old school débridé. Il descend de son estrade pour danser une gigue puis remonte pour mettre définitivement le feu. Le Bataclan répond à ses interventions de kazoo par des cris hystériques. Le guitariste met tout le monde dans sa poche avant de quitter la scène après pratiquement une heure de set.

The Bellrays : peut-on faire plus rock ‘n roll ?

On pense pouvoir se reposer les oreilles, mais non ! Les organisateurs ont opté pour une programmation sans temps mort et c’est tant mieux. Restavrant prend place sur l’une des deux petites scènes situées au fond de la salle. Pied au plancher, le groupe déverse une demi heure de blues et de rock. A 20h15, les Bellrays lui emboitent le pas sur la scène principale. Les Américains tranchent dans le vif immédiatement. Le quatuor enchaînent comme des furieux Buried Alive, That’s Not the Way It Should Be, Maniac Blues, Close Your Eyes, You’re Sorry Now et Pinball City. « Tina Turner et Robert Plant, sortez de ce corps ! » pense-t-on quand on voit la chanteuse Lisa Kekaula envoyer du lourd à ce point.

Entre ses interventions vocales, Lisa ne tient pas en place et déambule avec son tambourin. On assiste à un véritable concert commando. Les Bellrays veulent jouer un maximum de titres. Après ces premières vingt minutes infernales, le groupe prend enfin le temps de souffler. « Merci. On a un nouveau CD. On a cette nouvelle chanson qui s’appelle Anymore » explique Lisa. Elle se place alors au centre de la scène aux côtés du guitariste Bob Vennum pour commencer en duo cette ballade rock. Le reste du groupe ne tarde pas à les rejoindre. Une fois passée cette respiration salvatrice, le quatuor remet les gaz avec The Way.

Le batteur crève de chaud et se met à jouer torse nu quant vient le moment de Power to Burn. Bob nous gratifie d’un solo sur un pied. Dans la foulée, les Bellrays assènent le punky Living a Lie. Lisa se crispe sur son pied de micro. Le Bataclan tape des mains. C’est hallucinant la pêche dégagée par le groupe. Sur Everybody Get Up, la chanteuse décide d’aller faire un tour dans la fosse. Elle chante et danse avec les spectateurs sur ce morceau blues rock. Suit Infection qui provoque des pogos endiablés. Bob tombe à genoux pour faire son solo et finit totalement couché. Lisa chante au dessus de sa dépouille encore fumante. Peut-on faire plus rock ‘n roll ?

Les Bellrays s’octroient une nouvelle pause avec le plus soul Blues Against the Sky. Ils se font soul rock sur Sun Comes Down. Lisa déploie sa voix avec une force impressionnante. Après cette parenthèse blaxploitation, le groupe reprend le fil conducteur rock de son concert avec Hell on Earth aux accents très Led Zeppelin. Le Bataclan accueille vigoureusement Black Lighting, extrait de l’opus du même nom paru l’année dernière, sur lequel on retrouve un peu l’influence d’AC/DC. Les pogos s’activent de plus bel. Les spectateurs encaissent l’assaut final avec le rock frontal de Voodoo Train. Lisa présente le groupe. Elle tape dans les mains des premiers rangs qui ont rendu au centuple l’énergie déployée sur scène. Le groupe turbine derrière elle jusqu’à la fin. Le batteur reste sur scène pour prendre une photo du public puis part en coulisses rejoindre ses camarades. Pan ! 17 titres en 50 minutes, c’est bien fait pour nous !

Entre les Fuzztones, le MC5 et Jon Spencer Blues Explosion, le Jim Jones Revue lâche les fauves du garage rock

Entre blues et country, c’est au tour de Scott H. Biram de tenir en haleine les spectateurs en attendant la venue du Jim Jones Revue sur la scène principale. A 21h35, les Anglais investissent la salle. Le frontman Jim Jones lève fièrement sa guitare et lance son fameux « say yeah ! » au public. Le Bataclan répond en choeur « yeah ! ». Le quintette peut commencer. En mode agression sauvage, le Jim Jones Revue explose le compteur à décibels. Son chanteur tape des poses, s’avance au plus près des premiers rangs. Vêtus de noir, les membres du groupe envoient du lourd. Les guitares hurlent. La basse gronde. Le batteur montre les dents derrière un sourire de satisfaction animale.

Quelque part entre les Fuzztones, le MC5 et Jon Spencer Blues Explosion, les Anglais lâchent les fauves du garage rock à l’ancienne et enchaînent les perles Burning Your House Down, Dishonest John, Rock ‘n Roll Psychosis ou encore Another Daze… Le claviériste martyrise son instrument tel un Jerry Lee Lewis en fusion. Sur Shoot First, Jim Jones s’agenouille devant les premiers rangs et fait participer le public. On dirait une bête fauve qui vient s’abreuver à la source pour emmagasiner l’énergie des spectateurs.

Au milieu du set, le frontman tombe la veste, fait mine de l’envoyer dans le public mais finalement elle atterrit derrière lui. Quel farceur ! Sa voix menaçante se pose sur des compositions garage punk aux structures classiques parfaitement exécutées. « Il est temps se mettre à poil ! » lance-t-il avant d’envoyer Cement Mixer, idéal pour faire un strip tease dans un club enfumé. Jim Jones fait l’amour avec sa guitare à moins qu’elle ne soit le prolongement de son pénis. Le rythme est lourd et imparable. Le bassiste se contorsionne sur sa basse qui lui arrive au niveau des genoux…

Tout au long du concert, les murs tremblent sous les assauts rock ‘n roll du quintette. Sa victoire est totale. Les crowd surfings se multiplient. Les bras se lèvent et le Bataclan répond à des « say fuck this ! » bien sentis. Le Jim Jones Revue se fait plus nuancé mais toujours aussi animal sur Killin’ Spree. Il distille un furieux Big Hunk O’ Love avant d’achever son set avec 512 sur lequel le frontman essaie de faire chanter la salle sans succès. A bout de 50 minutes de concert, la tête d’affiche de la soirée tire sa révérence. Les sifflets retentissent.

Le Jim Jones Revue revient donc. Jim Jones reprend sa guitare et monte le volume de son ampli, histoire d’en mettre plein les oreilles. Le groupe livre deux nouveaux morceaux puis invite les Bellrays et The Legendary Tigerman à le rejoindre sur scène. Ils reprennent ensemble Good Golly Miss Molly de Little Richard. Jim Jones et Lisa Kekaula se passent tour à tour le micro. Bob Vennum s’empare de la guitare du frontman. Les organisateurs et quelques spectateurs s’invitent sur scène pour conclure cette première édition du festival Cool Soul qui, avec plus de quatre heures de musique non stop, nous aura totalement régalés. Vivement l’année prochaine !

LES SET LISTS :

THE LEGENDARY TIGERMAN

LIFE AIN’T ENOUGH FOR YOU
FEVER (AVEC RITA REDSHOES)
WALKIN’ DOWNTOWN
LIGHT ME UP TWICE
& THEN CAME THE PAIN
RADIO & TV BLUES
HEY, SISTER RAY (AVEC RITA REDSHOES)
THE SADDEST THING TO SAY (AVEC LISA KEKAULA)
NAKED BLUES
CRAWDAD HOLE
BAD LUCK R’N’B MACHINE
BIG BLACK BOAT

THE BELLRAYS

BURIED ALIVE
THAT’S NOT THE WAY IT SHOULD BE
MANIAC BLUES
CLOSE YOUR EYES
YOU’RE SORRY NOW
PINBALL CITY
ANYMORE
THE WAY
POWER TO BURN
LIVING A LIE
EVERYBODY GET UP
INFECTION
BLUES AGAINST THE SKY
SUN COMES DOWN
HELL ON EARTH
BLACK LIGHNING
VOODOO TRAIN

THE JIM JONES REVUE

HEY, HEY, HEY, HEY
DISHONEST JOHN
ROCK’N ROLL PSYCHOSIS
BURNING YOUR HOUSE DOWN
DISHONEST JOHN
HIGH HORSE
ANOTHER DAZE
SHOOT FIRST
CEMENT MIXER
WHO’S GOT A MINE?
KILLIN’ SPREE
BIG HUNK O’LOVE (ELVIS PRESLEY)
PREMEDITATED
512
…

ENSEMBLE

GOOD GOLLY MISS MOLLY (LITTLE RICHARD)

/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///

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