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Photos The Maccabees @ La Maroquinerie 2012

Live Reports
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THE MACCABEES @ LA MAROQUINERIE 2012

Avec son troisième album Given to the Wild, les Maccabees s’imposent comme un des nouveaux groupes qui comptent sur l’échiquier musical anglais. Pas étonnant donc que leur passage à la Maroquinerie (Paris) en ce début de mois de février affichait complet.


*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***




Avant de retrouver les Maccabees, ce sont les Français de Air Bag One qui chauffent une Maroquinerie qui en a bien besoin au vu des températures polaires ressenties dans la Capitale. Le trio a décroché les premières parties de toute la tournée européenne des Britanniques. La salle est déjà bien remplie et semble apprécier le mélange electro et rock qui lui est servi.

La voix aigüe d’Orlando Weeks prend toute son envergure sur un fond musical puissant

A 21h05, les choses sérieuses commencent. Des cris et des « woooo ! » retentissent en masse alors que la Maroquinerie se retrouve dans la pénombre. Une nappe de claviers monte. Les ombres du quintette de Brighton se dessinent sur la scène. Un arpège de guitare résonne, suivi de près par la basse et la batterie accompagnées par l’apparition de la lumière. Sous les projecteurs, les Maccabees entament leur concert avec Child. La voix émotive et pleine de reverb d’Orlando Weeks s’élève pour ce premier titre en suspension dans les airs. Les arrangements sont sophistiqués. Le groupe s’emballe et devient plus conquérant, poussé par la batterie incisive de Sam Doyle. La balance est aux petits oignons.

« Merci beaucoup. Nous sommes les Maccabees » lance le frontman. Le chant et la batterie introduisent alors Feel to Follow, un titre en forme de montagnes russes avec ses phases calmes et ses accélérations de tempo. La voix aigüe d’Orlando prend toute son envergure sur un fond musical puissant. Le groupe véhicule énormément d’émotions. Sur la fin de la chanson, les frangins guitaristes Hugo et Felix White se battent en duel de solos. Sur cette lancée saluée par de vigoureux applaudissements, les Maccabees proposent Wall of Arms qui déchainent les passions. L’intro est tranchante puis la ligne de basse fait irrésistiblement penser aux Talking Heads. Les spectateurs se dandinent sur place. Le final est explosif, accompagné par des flashes lumineux quasi psychédéliques.

Les Maccabees savent exactement où ils vont

Dans la foulée, les Anglais envoient No Kind Words annoncé par un beat de batterie reconnu immédiatement par les fans. La batterie se fait lourde, les guitares aériennes. Le rythme s’accélère et toute la Maroquinerie suit le mouvement comme un seul homme en chantant avec le groupe. Sam entame ensuite Glimmer et, à nouveau, les cris de satisfaction retentissent. Cette chanson impose une respiration aérienne dans le set avec ses nappes de guitares et de claviers, respiration qui se prolonge avec Went Away dans un registre pas trop éloigné de Kings of Leon. Ce titre monte petit à petit puis se rompt avant de partir à plein volume. Sam donne tout derrière ses fûts à grands renforts de roulements. Les Maccabees prouvent au passage qu’ils maîtrisent totalement leur sujet et qu’ils savent exactement où ils vont.

Les Anglais cultivent le contraste en s’élançant en trombe dans William Powers puis en s’assagissant. La Maroquinerie chante et quelques bras se lèvent en direction du groupe. La voix d’Orlando est toujours aussi mélodique avec un léger vibrato. Le rythme change à nouveau et embrase la salle. L’esprit d’Arcade Fire plane. Sur le final, les Maccabees remettent la sauce. Les spectateurs expriment leur contentement et jouissent littéralement sur les premières notes de guitare de First Love. La chorale repart de plus bel. A cette occasion, Orlando quitte sa guitare et chante le micro à la main. Le morceau se découpe en plusieurs parties, un peu à l’image d’un Radiohead juvénile. L’ovation est retentissante.

L’énergie rock va crescendo et déclenche des sauts désorganisés dans la fosse

L’hystérie est entretenue avec la ligne de basse de X-Ray. Les guitares fleurent bon l’urgence. Orlando répète en boucle « X-Ray » d’une voix habitée. Une grosse énergie rock s’engouffre dans la salle et emporte tout sur son passage. Sam et le bassiste Rupert Jarvis se lancent ensuite dans Can You Give It. Orlando reprend sa guitare et danse avec. La Maroquinerie tape des mains avant que l’ensemble du groupe ne fasse son entrée. La formule du groupe est toujours la même : des couplets contenus qui laissent de la place aux silences, des refrains explosifs. Un peu comme si on passait alternativement du calme à la tempête. La salle parisienne est bien chaude et le fait savoir. Les Maccabees en profitent pour jouer Forever I’ve Known sur lequel un passage guitare/voix lumineux cède sa place à une phase rentre-dedans. La fosse se bouscule joyeusement.

« Je voulais essayer mon pauvre français » explique Orlando. « Ça va ? » lance-t-il dans la langue de Molière. La Maroquinerie lui répond favorablement mais, de toute façon, il y a tellement d’Anglais dans la salle que ses efforts ne servent pas à grand chose. Le groove rock de Love You Better bénéficie d’un très bon travail de la part de Rupert. Les spectateurs ont encore l’occasion de taper des mains sur un moment calme suivi par un lâchage collectif. « Une nouvelle chanson maintenant. Ça s’appelle Pelican » annonce le frontman. Les Maccabees assènent les derniers coups de boutoir comme s’ils étaient sur le sentier de la guerre. Orlando chante dans deux micro, l’un sans effet et l’autre plein de reverb. L’énergie rock va crescendo et déclenche des sauts désorganisés dans la fosse. A la fin du titre, une lumière aveuglante arrose la salle. Orlando et ses potes lèvent leurs verres vers le public et s’éclipsent.

« On a un batteur qui parle français »

Piquée au vif, la Maroquinerie gronde pour obtenir plus que 50 minutes de concert. Sans grande surprise, le groupe revient sous des lumières bleues et lance l’intro fantomatique d’Unknown. Les assauts de guitare disto et un beat conquérant font le reste. « On a un batteur qui parle français » lance Orlando. Sam réceptionne la patate chaude : « Je ne sais pas quoi dire. C’est la troisième date de notre tournée européenne. C’est un plaisir de jouer à Paris. On espère revenir bientôt ». Dans la foulée, le batteur lance le beat de Precious Time. Tout le monde chante alors que les guitaristes lâchent un accord après l’autre. La fosse se met à sauter à nouveau. L’euphorie gagne les rangs.

Pour calmer les ardeurs de la salle, les Maccabees clôturent leur concert avec Grew Up at Midnight. Ils démarrent calmement, montent en intensité pour finalement exploser tel un volcan, en guise de bouquet final. Orlando finit dos au public en s’acharnant sur sa guitare. Un dernier roulement ponctue le morceau dans la plus pure tradition rock. Les Anglais font signe de la main aux spectateurs et quittent à nouveau la scène, définitivement cette fois. En 1h10, le groupe a rassasié ses fans et a prouvé qu’il faudrait compter sur lui à l’avenir. Macchabées, peut-être, mais certainement pas morts !

LA SET LIST COMPLÈTE:

INTRO
CHILD
FEEL TO FOLLOW
WALL OF ARMS
NO KIND WORDS
GLIMMER
WENT AWAY
WILLIAM POWERS
FIRST LOVE
X-RAY
CAN YOU GIVE IT
FOREVER I’VE KNOWN
LOVE YOU BETTER
PELICAN

:::

UNKNOWN
PRECIOUS TIME
GREW UP AT MIDNIGHT

/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///

Felix White Hugo White Maroquinerie Orlando Weeks Rupert Jarvis Sam Doyle The Maccabees

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