Steven Wilson

Artistes

Origine : Londres, Angleterre (Royaume-Uni)
Date de naissance : 3 novembre 1967
Groupe : Altamont, Karma, Pride of Passion, Blazing Apostles, No-Man, Porcupine Tree, I.E.M., Bass Communion, Blackfield, Storm Corrosion
Site Officiel : swhq.co.uk

::: CABINET DE CURIOSITES :::

::: BIOGRAPHIE :::

1967 – 1980 : ses tendres années

Steven Wilson est né le 3 novembre 1967 à Londres (Angleterre). Sa passion pour la musique prend racine alors qu’il a 8 ans. Ses parents s’achètent pour Noël les 33 tours Dark Side of the Moon (Pink Floyd) et Love to Love You Baby (Donna Summer). Steven Wilson les écoute en boucle pendant son enfance. Il prend parallèlement des cours de guitare. A 12 ans, il expérimente des enregistrements sur un multi-piste que son père ingénieur lui a construit.

1981 – 1989 : Altamont, Karma, Pride of Passion, Blazing Apostles, No-Man et Porcupine Tree

Steven Wilson monte le duo psychédélique Altamont. Il crée également le groupe rock progressif Karma avec lequel il sort deux cassettes The Joke’s On You (1983) et The Last Man To Laugh (1985). Il rejoint ensuite le groupe Pride of Passion en tant que claviériste. La formation se rebaptise ensuite Blazing Apostles avant de se séparer en 1987. En 1986, Steven Wilson lance le projet No Man Is An Island (Except the Isle of Man) dans lequel il mélange rock progressif et synth pop.

L’année suivante, il monte le groupe Porcupine Tree avec son camarade de classe Malcolm Stocks. Le groupe sort trois albums au format cassette Tarquin’s Seaweed Farm, Love, Death & Mussolini et The Nostalgia Factory.

1990 – 1997 : No-Man, Porcupine Tree et I.E.M.

En 1990, le trio No Man Is An Island (Except the Isle of Man) se rebaptise No-Man et décroche un contrat chez le label One Little Indian. Ce projet lui permet de se faire connaître grâce aux singles Colours et Days in the Trees. En juillet 1991, Steven Wilson sort le premier album de Porcupine Tree On the Sunday of Life qui reprend des chansons extraites des albums parus précédemment en cassette. Deux ans plus tard, Porcupine Tree revient avec son deuxième opus Up the Downstairs. Steven Wilson part alors en tournée avec Richard Barbieri (claviers), Colin Edwin (basse) et Chris Maitland (batterie).

En 1994, No-Man décide d’arrêter de faire des concerts mais continue de sortir des albums. Porcupine Tree s’établit en tant que groupe dans le paysage musical rock progressif et psychédélique. En 1995, la formation livre son troisième opus The Sky Moves Sideways. L’année suivante, Steven Wilson lance le projet I.E.M. (The Incredible Expanding Mindfuck) qui sort un premier album éponyme. Parallèlement, Porcupine Tree revient avec son quatrième opus Signify.

1998 – 2007 : Bass Communion, I.E.M., Porcupine Tree et Blackfield

En 1998, Steven Wilson crée le projet Bass Communion pour s’adonner à l’ambient et au drone. L’année suivante, Porcupine Tree livre son cinquième album Stupid Dream. Suit Lightbulb Sun (2000). En 2001, I.E.M. signe deux albums Arcadia Suns et IEM Have Come for your Children. Parallèlement, Steven Wilson entame une collaboration avec le musicien israélien Aviv Geffen sous le nom de Blackfield. En 2002, Porcupine Tree sort son septième opus In Absentia.

Le premier album éponyme de Blackfield suit en 2004. L’année suivante, Porcupine Tree fait son retour avec son huitième album Deadwing. Le groupe commence l’écriture de son successeur à Tel Aviv (Israel) en 2006. Steven Wilson travaille en parallèle à l’écriture du deuxième opus de Blackfield. En 2007, Blackfield II et Fear of a Blank Planet (Porcupine Tree) paraissent quasi-simultanément.

2008 – 2010 : premier album solo Insurgentes

Le 26 novembre 2008, Steven Wilson sort son premier album solo Insurgentes. Parallèlement, entre 2003 et 2010, le songwriter livre sous son propre nom une série de singles de reprises baptisée Cover Versions. Il y reprend notamment The Cure, Alanis Morissette, ABBA et Prince. En 2009, Porcupine Tree revient avec son dixième opus The Incident pour lequel il remporte le plus grand succès de sa carrière. L’année suivante, Steven Wilson lance un nouveau projet avec Mikael Akerfeldt (Opeth) sous le nom de Storm Corrosion.

2011 – 2013 : Grace of Drowning et The Raven That Refused to Sing

En 2011, Blackfield livre son troisième album Welcome to My DNA. Dans la foulée, le 26 septembre 2011, Steven Wilson signe son deuxième opus solo Grace for Drowning. En avril 2012, Storm Collision sort son premier album éponyme. En septembre et octobre 2012, Steven Wilson entre en studio à Los Angeles (Californie) avec l’ingénieur du son Alan Parsons (Pink Floyd). Le 25 février 2013, il sort son troisième album solo The Raven That Refused to Sing.

2014 – 2018 : Hand. Cannot. Erase. et To the Bone

Le 27 février 2015, Steven Wilson revient avec un quatrième album solo baptisé Hand. Cannot. Erase.. Après une nouvelle tournée, il s’attelle à l’enregistrement d’un nouvel opus en compagnie de l’ingénieur du son Paul Stacey (Oasis, Noel Gallagher‘s High Flying Birds, The Black Crowes). Andy Partridge (XTC) collabore à l’écriture de deux chansons. Le 18 août 2017, paraît son cinquième album To the Bone via le label Caroline International. Le 2 novembre 2018, Steven Wilson sort l’album live Home Invasion: In Concert at the Royal Albert Hall.

2019 – 2022 : sixième album The Future Bites

Dès mai 2019, Steven Wilson se met au travail sur un nouvel album. A cause de la pandémie de Covid-19, il sort le 29 janvier 2021 son sixième opus The Future Bites, d’abord annoncé pour juin 2020. Ce disque est co-produit avec David Kosten (Faultline). Il décide ensuite d’annuler sa tournée et de se concentrer sur l’écriture de deux nouveaux albums. En 2022, il publie son autobiographie Limited Edition of One.

2023 – 2025 : The Harmony Codex et The Overview

Le 29 septembre 2023, Steven Wilson sort son septième album The Harmony Codex. Cet album conceptuel est bien accueilli et marque un retour à ses racines progressives. En février 2024, il commence à travailler sur son successeur. Le 14 mars 2025, paraît son huitième album The Overview. Cet album se compose de deux morceaux de 20 minutes chacun, explorant des thèmes conceptuels. Il s’accompagne d’une tournée solo, la première depuis 2019.

Mr. Grieves