Photos Green Day @ Le Parc des Princes 2010

Non content d’avoir rempli Bercy en octobre dernier, Green Day se présentait à nouveau devant le public parisien en cette soirée du 26 juin 2010. Cette fois-ci, les Américains se produisaient au Parc des Princes avec, en première partie, Billy Talent et Paramore. Une soirée sous le signe du pop punk à laquelle les amateurs du genre étaient venus assister en masse.

« I want everybody to go crazy »

Après les prestations énergiques de Billy Talent et Paramore données entre 18h et 19h45, les travées du Parc des Princes étaient déjà bien remplies pour accueillir Green Day. A 20h15, le public salue l’arrivée sur scène d’un lapin rose visiblement éméché qui se déhanche au son de YMCA des Village People. Une fois ce tableau pour le moins surprenant achevé, les enceintes du Parc des Princes crachent un bon vieux Ramones. A 20h20, alors que résonne en fond le titre Song of the Century, Tré Cool fait son entrée sur scène. Il est suivi de près par Billie Joe Armstrong et Mike Dirnt. Green Day débarque en force et entame avec 21th Century Breakdown. Billie Joe Armstrong chauffe le stade à blanc avec un « I want everybody to go crazy » qui met le feu aux poudres. Le son est démentiel. Des gratte-ciels se dessinent au fond de la scène. Green Day enchaîne ensuite sur Know Your Enemy, premier single de son nouvel opus 21st Century Breakdown. Des flammes se dessinent sur les écrans géants. Le frontman tient le stade dans sa main. Le Parc des Princes reprend le refrain en choeur et répond aux invectives de Billie Joe Armstrong. Un fan monte sur scène à l’invitation du groupe. Il reste tout le morceau et est finalement poussé au stage diving par le frontman. Ca commence très fort.

« Do you want to start a fuckin’ war ? »

Le groupe livre alors East Jesus Nowhere. A cette occasion, Billie Joe Armstrong sort un drapeau français. Pendant un break dans le morceau, il fait monter un petit garçon et lui fait tenir le drapeau. Suit Holiday annoncé par un « do you want to start a fuckin’ war ? ». Pendant cette chanson, des bombardiers sont projetés sur les écrans. « We’re gonna play all night long ! » s’écrie Billie Joe Armstrong. Le public n’en demandait pas tant. Green Day livre ensuite The Static Age et Give Me Novocaine sur lequel le Parc des Princes expérimente les premiers effets pyrotechniques. Suit Are We the Waiting pendant lequel Billie Joe Armstrong fait monter une fan et prend le temps de la prendre en photo devant le public en délire. Le groupe fait un détour par l’album American Idiot avec St. Jimmy et Boulevard of Broken Dreams puis fait appel aux vieux fans du groupe en livrant Nice Guy Finish Last, Geek Stink Breath, Hitchin’ a Ride, Welcome to Paradise et When I Come Around. Sur Hitchin’ a Ride, Tré Cool descend de sa batterie pour asperger les premiers rangs avec un canon à eau. Un rafraichissement bien apprécié en cette soirée très chaude. Billie Joe Armstrong s’enrubanne la tête avec le drapeau français et fait le pitre. Il commande au passage une ola dans le stade. Le frontman entame ensuite une reprise a cappella de Sweet Child O’ Mine des Guns N’ Roses avant de jouer une partie d’Highway to Hell d’AC/DC avec le groupe. Après cette interlude loufoque, Green Day délivre Brain Stew et Jaded. Il en profite pour organiser une distribution de t-shirts dans les gradins grâce à un canon à air comprimé. Effet garanti !

« She was crazy »

Le groupe demande ensuite un volontaire pour chanter Longview. Une jeune fille monte alors sur scène et chante comme une diablesse la chanson. Épaté par sa prestation, Billie Joe Armstrong lui offre sa guitare et précise que jamais personne ne s’est comportée comme cela sur scène. « She was crazy » lance-t-il avant de dégainer Basket Case, suivi de près par She. Vient alors le temps de King for a Day pendant lequel le Parc des Princes assiste à un mini duel kazoo vs saxophone. Ce titre réserve bien des surprises puisque Tré Cool l’interrompt pour chanter Shout de Johnny O’Keefe affublé d’un soutien-gorges et d’un chapeau. Billie Joe Armstrong y place Stand By Me, Hey Jude et (I Can’t Get No) Satisfaction. Tout le groupe finit allongé sur la scène. Après cette version longue de King for a Day, Green Day revient aux choses sérieuses avec 21 Guns et un rideau d’étincelles. Il livre ensuite Minority avec, au milieu, une tentative de record du monde du plus long « hé ho ». Le morceau reprend sous une pluie de confettis et des explosions. On croit au bouquet final au bout de 2h10 de concert mais non !

Quand y’en a plus, y’en a encore !

Alors que la nuit vient juste de tomber, les écrans affichent « Green Day ». Le groupe va revenir ! Les Californiens balancent American Idiot avec un mur d’écran derrière eux, symbolisant l’avilissement médiatique. Il enchaîne sur l’épique Jesus of Suburbia dédié à tous ceux qui viennent d’une « ville merdique ». Après ces deux rafales, Green Day quitte à nouveau la scène. Il est 22h50 et les spectateurs commencent à partir. Pour profiter jusqu’au bout de ce moment, Billie Joe Armstrong revient seul avec une guitare acoustique. Il joue le romantique When It’s Time, pendant lequel des milliers de lumières s’allument dans les gradins, puis le poignant Wake Me Up When September Ends. Sur ce titre, il est rejoint par ses acolytes pour une ultime charge de distorsion. Le calme revenu, Billie Joe Armstrong livre Good Riddance (Time of Your Life), morceau qui signe la fin du concert. En 2h40 de spectacle, Green Day s’est offert un moment de communion avec ses fans. Malgré la distance entre le groupe et le public imposée par la configuration d’un tel concert, le groupe a réussi à faire plaisir à tout le monde. Des enfants au plus grands, tous sont rentrés chez eux le sourire aux lèvres !

LA SET LIST COMPLÈTE :

SONG OF THE CENTURY 21ST CENTURY BREAKDOWN KNOW YOUR ENEMY EAST JESUS NOWHERE HOLIDAY THE STATIC AGE GIVE ME NOVACAINE ARE WE THE WAITING ST. JIMMY BOULEVARD OF BROKEN DREAMS NICE GUYS FINISH LAST GEEK STINK BREATH HITCHIN’ A RIDE WELCOME TO PARADISE WHEN I COME AROUND IRON MAN / SWEET CHILD O’MINE / HIGHWAY TO HELL BRAIN STEW JADED LONGVIEW BASKET CASE SHE KING FOR A DAY SHOUT TEENAGE KICKS / HEY JUDE / (I CAN’T GET NO) SATISFACTION 21 GUNS MINORITY

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AMERICAN IDIOT JESUS OF SUBURBIA

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WHEN IT’S TIME WAKE ME UP WHEN SEPTEMBER ENDS GOOD RIDDANCE (TIME OF YOUR LIFE)

/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///

*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***

14 choses que vous ne saviez pas sur Green Day

green_day_quizz_1« Dookie signifie caca. Merci, je sais. C’est la base lorsque l’on s’intéresse à Green Day ! » hurlez-vous de rage devant votre écran, fier de vos connaissances en anglais. Mais savez-vous vraiment tout sur le trio punk et pop californien ? Pour le savoir, Pixbear a rassemblé 14 anecdotes le concernant.