Photos Festival Rock en Seine 2014 /// Jour 3

Rock en Seine 2014. The Final Chapter. En ce dimanche, les organisateurs du festival proposaient un final en apothéose avec Queens of the Stone Age mais également un voyage en terre indie 90’s avec Thurston Moore et Stephen Malkmus sans oublier du gros son avec Blood Red Shoes, Cloud Nothings, Brody Dalle et Airbourne, des toxicos avec Fat White Family et de la douceur avec Warpaint. Compte-rendu des festivités !

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Blood Red Shoes, Cloud Nothings…

On démarre tôt cette dernière journée avec Blood Red Shoes qui prend place sur la Grande Scène dès 14h30. Le duo anglais propose un set énergique et dédicace même une chanson à Queens of the Stone Age. Derrière ses fûts, Steven Ansell matraque et s’époumone. A la guitare, Laura-Mary Carter distille du gros son. La prestation est efficace et met correctement en jambes pour la suite…

La suite s’incarne en Cloud Nothings. Le groupe de Chicago prend d’assaut la Scène de la Cascade et ouvre son concert avec Pattern Walks, extrait de son nouvel opus Here and Nowhere Else. Le son est mauvais mais s’améliore au fil du set. Dylan Baldi exprime sa douleur de bout en bout et conclue avec le génial Wasted Days, morceau épique et noisy à souhait. Le sourire aux lèvres, on quitte la Scène de la Cascade pour aller voir Airbourne sur la Grande Scène.

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Airbourne, Fat White Family, Warpaint…

Les Australiens nous donnent ce que l’on a envie de voir. Un mur d’amplis Marshall, un frontman généreux qui n’hésitent pas à descendre dans la fosse pour envoyer des solos magistraux et à balancer des bières dans le public… Airbourne nous régale à force de clichés hard rock couillus. Too Much, Too Young, Too Fast et Runnin’ Wild sont les grands moments du concert.

On change ensuite de décor avec Fat White Family qui se produit sur la Scène Pression Live. Le groupe a tourné récemment avec les Black Lips. Ils partagent avec leurs aînés un goût prononcé pour l’alcool et le je-m’en-foutisme. Et ça s’entend. Visiblement, la balance a été torchée en quelques minutes et les morceaux qui se révèlent agréables sur album se transforment en bouillie en live. C’est dommage et on préfère se décrasser les oreilles sur la fin du concert de Warpaint sur la Scène de la Cascade…

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Brody Dalle, Thurston Moore…

Dans la foulée, on remet les gaz et on sort l’huile de vidange avec Brody Dalle. La femme de Josh Homme se produit sur la Scène de l’Industrie. L’ex-brailleuse des Distillers propose un rock US énergique à un volume sonore tonitruant. Ça défouraille sec et le public se montre très réceptif. Le temps passe vite et il est déjà l’heure de l’apéro…

Le Sonic Youth en chef Thurston Moore fait sa balance sur la Scène Pression Live. A 18h45, il démarre sa prestation en compagnie de son compère Steve Shelley à la batterie. Dans une veine très Sonic Youth, le frontman nous procure un plaisir intense. Il présente quelques chansons de son nouvel album The Best Day qui sortira cet automne. Son jeu de guitare noisy classieux et ses compositions à rallonge hypnotisent l’auditoire. La prestation est trop courte. On a hâte de le revoir sur scène prochainement.

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Stephen Mallmus and The Jicks, Queens of the Stone Age

Pendant que Lana Del Rey s’empare de la Grande Scène et prend le temps de signer des autographes et de réaliser des selfies avec ses fans, nous, on fait une petite pause… On reprend le fil du festival vers 20h45 avec Stephen Malkmus and the Jicks sur la Scène Pression Live. L’ex-frontman de Pavement propose un set rock indé où s’immiscent parfois de la country et de la pop. Comme Thurston Moore, il nous régale de son jeu de guitare (Gibson) à la fois virtuose et bancal.

Pour finir cette troisième journée de Rock en Seine, il ne nous reste plus qu’à retrouver Queens of the Stone Age sur la Grande Scène. A 22h, le compte à rebours est lancé. Josh Homme et ses mercenaires prennent d’assaut le festival avec les massifs You Think I Ain’t Worth a Dollar, But I Feel Like a Millionaire, No One Knows et My God Is the Sun. Ils passent en revue les chansons de leur dernier album en date …Like Clockwork (2013), nous fracassent le crâne avec une version psychédéliques de Feel Good Hit of the Summer et nous caresse les tympans avec le slow The Vampyre of Time and Memory.

C’est le dernier concert de la tournée du groupe. Queens of the Stone Age met donc un point d’honneur à donner le maximum. La machine est parfaitement huilée et achève son opération de destruction massive par Go with the Flow et A Song for the Dead. Pas de rappel mais cette conclusion était parfaite.

Merci à Ephélide pour nous avoir permis de suivre cette nouvelle édition de Rock en Seine. On est déjà au taquet pour la prochaine !

/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo

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