Photos Amanda Palmer @ La Boule Noire 2008
Chanteuse du duo punk cabaret The Dresden Dolls, Amanda Palmer venait présenter le 23 octobre 2008 son premier album solo Who Killed Amanda Palmer? à la Boule Noire (Paris).
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Mais avant d’accueillir la star de la soirée, un présentateur annonce l’arrivée de Deborah Says Play. Puis, 15 minutes plus tard, le speaker revient pour présenter Mary Darling. Le maître de cérémonie réapparaît pour la troisième fois pour inviter Jason Webley à monter sur scène. Après 20 minutes de set, l’animateur se manifeste à nouveau pour appeler la dernière invitée. Zoé Keating ferme la marche des premières parties.
On reste bouche bée devant tant de création
Entrée fracassante. Voilée, Amanda Palmer investit au ralenti la salle décorée de toutes sortes de fleurs. Devant une Boule Noire archi-comble, elle salue le public. Quatre performers la rejoignent par la suite.
Accompagnée par ses performers, elle se place avec grâce derrière son synthé. Amanda ôte son voile qui laisse apparaître un joli bustier sexy à croquer, une jupe en queue de pie (très courte devant) et des bas résilles. Elle est juste sublime. Sous cet angle, le show commence avec Astronaut. La mise en scène est surprenante, cependant, connaissant le personnage, rien n’étonne. On reste bouche bée devant tant de création.
Un monde kitch, étrange et original
Pendant qu’Amanda joue, d’autres figurants se placent derrière elle ou encore face au public, dans une position figée (on dirait des poupées de cire). Mais la scène est aussi vivante que la musique qui se joue.
Parfois, les figurants se mettent à regarder des photos ou encore un écran ordinateur portable. Ils apparaissent avec des parapluies issus de l’ancien temps. Mise en scène improbable digne d’une pièce de théâtre mélangeant cabaret et punk avec une pointe de glamour. Amanda se lâche entièrement, s’amuse et chante extraordinairement bien.
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La chanteuse/pianiste excelle également au synthé. Elle passe en revue son album Who Killed Amanda Palmer?. Le set est aussi composé de quelques morceaux de son groupe The Dresden Dolls tels que Bad Habit ou encore Half Jack. Des reprises sont aussi de la partie. Ainsi, Amanda Palmer propose-t-elle ses versions personnelles d’Umbrella (Rihanna), Living on a Prayer (Bon Jovi), Elisa (Serge Gainsbourg) (pas prévue sur la set list), Amsterdam (Jacques Brel) à l’accordéon ou encore Creep (Radiohead) au ukulélé pour finir en beauté, une reprise très originale !
Entourée d’une troupe venue d’Australie, Amanda Palmer a convaincu sans mal son public par sa voix et ses chansons fortes en émotions. En un peu plus de 1h30 de show, Amanda et sa troupe nous a amenés dans un monde kitch, étrange et original. Les spectateurs n’en ont pas perdu une miette. Le mot de la fin : grandiose !
LA SET LIST COMPLÈTE :
ASTRONAUT
AMPERSAND
BLAKE SAYS
BAD HABIT (THE DRESDEN DOLLS)
STRENGHT THROUGH MUSIC
GUITAR HERO
MRS. O (THE DRESDEN DOLLS)
COIN-OPERATE BOY (THE DRESDEN DOLLS)
HALF JACK (THE DRESDEN DOLLS)
UMBRELLA (RIHANNA)
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AMSTERDAM (JACQUES BREL)
LIVIN ON A PRAYER (BON JOVI)
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CREEP (RADIOHEAD)
/// Textes : Lucy Seeds /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
Amanda Palmer : les 35 bonnes paroles d’une artiste insatiable de partage
Révélée en tant que moitié du duo rock cabaret The Dresden Dolls, Amanda Palmer mène désormais une carrière solo placée sous le signe du partage et de la performance. Pour lui rendre hommage, Pixbear a rassemblé 35 citations qui en disent long sur sa personnalité.
