Photos The Duke Spirit @ Le Nouveau Casino 2011
Alors qu’ils ont sorti récemment leur troisième album Bruiser, les Anglais de The Duke Spirit achevaient leur tournée européenne par une date au Nouveau Casino (Paris) dans le cadre de la soirée Custom. Fidèle à elle-même, la chanteuse Liela Moss (et son mini-short noir) s’est montrée à la hauteur des attentes.
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Après une prestation de Polarsets qui ne restera pas dans les anales, le Nouveau Casino patiente pendant une bonne demi-heure avant de voir arriver sur scène The Duke Spirit. A 21h35, Luke Ford (guitare), Toby Butler (guitare), Marc Sallis (basse) et Oliver Betts (batterie) s’emparent des lieux sous une première vague d’applaudissements. C’est au tour ensuite de Liela Moss de se présenter les bras levés pour une deuxième vague d’applaudissements doublée de hurlements. C’est vraiment elle qu’attend le Nouveau Casino.
Liela Moss se déhanche lascivement et fait le show
The Duke Spirit s’engage dans la chanson Cuts from the Land, extrait de son premier opus dont la sortie remonte déjà à 2005. Le son est puissant. Des rangées de lumières éblouissent la salle. Les guitares rock US accrochent bien comme il faut. « Bonsoir Paris. Nous sommes très contents d’être ici ce soir ! » lance Liela avant de livrer le rampant Cherry Tree. Elle se déhanche lascivement et fait le show. La batterie est lourde à souhait.
The Duke Spirit distille ensuite The Walk and the Tree, titre d’abord sensuel puis plus agressif aux refrains plutôt pop. Le groupe maîtrise en effet ces trois registres : la sensualité, l’agressivité et l’efficacité. Le quintette fait bien monter la sauce. On sent qu’il est parfaitement rôdé à l’exercice scénique. Le Nouveau Casino apprécie et ne manque pas de l’applaudir dès qu’il en a l’occasion. « Nous avons beaucoup de nouvelles chansons » annonce Liela avant de livrer Procession, extrait de Bruiser.
« La prochaine, c’est pour Robert »
La frontwoman passe ensuite aux claviers pour démarrer seule Villain. Le groupe la rejoint, heavy à souhait. Ça fait un peu bizarre au début d’entendre ce titre arena rock dans l’espace confiné du Nouveau Casino mais on finit par s’habituer. Liela quitte ses claviers pour s’emparer d’une maracas, accessoire essentiel à la réalisation de Don’t Wait. Le gros son est au rendez-vous mais l’émotion également. La chanteuse maîtrise parfaitement sa voix. « La prochaine, c’est pour Robert » annonce-t-elle. S’agit-il du photographe Robert Gil présent dans la salle ?! Mystère. Quoi qu’il en soit, Robert se voit dédicacer le slow velu North Bound.
The Duke Spirit remet les gaz avec Surrender à la section rythmique bien agressive. Les lumières s’excitent. La voix de Liela a tendance à lisser la composition. Derrière, le groupe envoie du lourd à la Guns ‘N Roses. A quand un duo avec Axl Rose ? Suit Everybody’s under Your Spell aux accents rock FM. Liela pointe du doigt l’assistance sur un final hard rock tonitruant. Après cette déferlante rock, le groupe se fait plus doux avec la ballade intense De Lux sur laquelle la chanteuse repasse aux claviers.
« Allez Paris. Montrez-moi votre amour ! »
Les Anglais poursuivent avec le costaud Bodice et le poppy You Really Wake Up the Love in Me. Sur ce dernier titre, The Duke Spirit fait un peu penser à Garbage. « Allez Paris. Montrez-moi votre amour ! » lance Liela. Le public réagit immédiatement et se met à danser et sauter les bras levés. « C’est le dernier concert de notre tournée européenne. Ça valait le coup de finir à Paris ! ». Elle reprend son tambourin pour Love Is an Unfamiliar Name qui clôt la prestation. Un larsen résonne pendant quelques instants avant de laisser place au silence et à l’obscurité. Le Nouveau Casino gronde et proteste pour obtenir un rappel.
Comme au début du show, les quatre musiciens reviennent en premier, précédant la chanteuse qui a tombé la veste. Tout de noir vêtue avec un mini-short, elle fait son petit effet sur les premiers rangs. The Duke Spirit s’engage alors dans le rampant This Ship Was Built to Last. Liela lève son pied de micro au-dessus de sa tête en signe de victoire. « Vous êtes des gens biens ! Maintenant, une chanson sur laquelle vous pouvez danser ! » lance-t-elle avant d’envoyer au galop Fades the Sun. Elle tape ensuite ses dernières poses sur Red Weather et ses guitares lourdes chargées de disto. Après un dernier gros roulement de batterie syndical, The Duke Spirit salue ses fans sous les stroboscopes et les larsens, concluant ainsi 1h10 de concert.
Alliant gros son et mélodies, The Duke Spirit fait plaisir à voir en live. La voix, l’attitude et la générosité de Liela Moss tiennent une grande place dans l’intérêt que l’on peut porter au groupe. Les fans présents ce soir en garderont un très bon souvenir.
LA SET LIST COMPLETE :
CUTS ACROSS THE LAND
CHERRY TREE
THE WALK AND THE STEP
PROCESSION
VILLAIN
DON’T WAIT
NORTH BOUND
SURRENDER
EVERYBODY’S UNDER YOUR SPELL
DE LUX
BODICE
YOU REALLY WAKE UP THE LOVE IN ME
LOVE IS AN UNFAMILIAR NAME
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THIS SHIP WAS BUILT TO LAST
FADES THE SUN
RED WEATHER