Photos Band of Skulls @ La Flèche d’Or 2010
Le groupe des crânes est de retour à Paris ! Le 22 septembre 2010, la Flèche d’Or accueillait Band of Skulls. Le trio britannique revenait à Paris dans le cadre d’une nouvelle tournée européenne avec son lot de chansons highly rock ‘n’ roll. Malgré la chaleur étouffante de la salle, tout le monde s’est régalé.
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Avant d’accueillir les Anglais, le groupe parisien The Good Ones a la lourde tâche de chauffer la Flèche d’Or. Le quatuor entame son set dans l’indifférence générale. Les conversations s’arrêtent à peine lorsqu’il monte sur scène. Au fur et à mesure du set, le public se fait plus attentif. Emma, Anthony, Ben et Stéphane enchaînent des titres garage rock plus ou moins réussis. Mention spéciale au titre Zig Zag on the Road qui arrache des applaudissements nourris. Pour finir, le groupe met la salle dans sa poche en reprenant Black Math des White Stripes, histoire de rendre hommage à Jack White.
Le son prend immédiatement aux tripes
Après ces trente minutes de chauffe, la température de la Flèche d’Or atteint facilement les 35 degrés. La sueur coule sur les fronts. Il est un peu plus de 22h quand Band of Skulls investit les lieux. Russell Mardsen lâche des sons stridents avec sa guitare. Le groupe sort directement l’artillerie lourde. Il dégaine Bomb. Le son prend immédiatement aux tripes.
Band of Skulls poursuit avec Patterns. Emma Richardson mène le chant, accompagnée de temps en temps par le guitariste. Le groupe instaure une ambiance lourde et intense. « C’est bon d’être de retour à Paris » lâche Russel. En retour, la salle réagit exprimant son contentement de le retrouver quelques mois après son passage en mai dernier au Nouveau Casino.
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Ça sent bon la cave et la sueur
Pour poursuivre dans cette vibe qui sent bon la cave et la sueur, Band of Skulls distille Friends et indique qu’il va essayer de jouer presque tout son album Baby Darling Doll Face Honey. Après ces trois premières chansons portées par la voix d’Emma, c’est au tour de Russel de prendre le lead sur Fires, un titre plus posé, véritable complainte de loner avec ses paroles « Baby, Darling, Doll Face, Honey / No I don’t mean to cause you worry / It’s only hands in my pocket / And the Queen on my money ».
Ca sent bon le blues et ça continue avec Cold Fame. Le titre fait retomber l’ambiance mais l’accalmie est de courte durée. Band of Skulls dégaine Light in the Morning et son gros riff rock qui rappelle les meilleurs moments des White Stripes. Le trio martèle ses accords avec conviction et fait l’unanimité. Le son de la guitare est pénétrant. La Flèche d’Or est en ébullition. Les spectateurs ne tiennent plus en place quand le groupe assène l’implacable Death by Diamonds mais ce n’est rien comparé à la folie qui s’empare des corps sur I Know What I Am et son solo incandescent.
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« On va jouer moins vite mais toujours aussi fort »
A partir de cette chanson, tout le monde est suffisamment chaud pour recevoir Blood en pleine poitrine. Emma et Russel se répondent. Le groupe est en parfaite osmose. « On va jouer moins vite mais toujours aussi fort » annonce alors le guitariste. Promesse tenue avec le bluesy rock Hollywood Bowl. Pour finir en beauté, Band of Skulls sort de ses tiroirs le heavy Dull Gold Heart, l’occasion pour le public de verser ses dernières gouttes de sueur… ou presque.
Après une courte interruption et un retour sur scène ponctuée d’un « on vous aime » bien naturel, le trio propose en rappel l’aérien Impossible introduit par une ambiance psyché aussi puissante qu’une montée d’acide. Russel et Emma font face au batteur Matt Hayward. Le concert s’achève sur un final supersonique qui déchaine les cris dans la salle. Avant de quitter définitivement la scène, Emma montre au public son t-shirt sur lequel on peut lire « merci beaucoup ».
En 1h15, Band of Skulls a joué son premier album en intégralité à l’exception d’Honest. Il ne pouvait pas mieux contenter ses aficionados !
LA SET LIST COMPLÈTE :
BOMB
PATTERNS
FRIENDS
FIRES
COLD FAME
LIGHT OF THE MORNING
DEATH BY DIAMONDS
I KNOW WHAT I AM
BLOOD
HOLLYWOOD BOWL
DULL GOLD HEART
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IMPOSSIBLE
/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///
