Photos Kasabian @ Le Bataclan 2014

Pour finir en beauté le mois d’avril, Kasabian entamait une nouvelle campagne au Bataclan (Paris). Le groupe venait à peine de dévoiler son single eez-eh extrait de l’album 48:13 à paraître en juin prochain. Le public parisien a eu donc droit à la primeur de trois nouveaux titres distillés au fil d’une setlist best of. Compte rendu de ces merveilleuses retrouvailles.

Après un passage au Bataclan (Paris) en 2009 à l’occasion de la sortie de son troisième opus West Ryder Pauper Lunatic Asylum, Kasabian retrouvait la salle parisienne pour donner le coup d’envoi d’une nouvelle tournée un mois avant la parution de son cinquième album 48:13.

Sergio Pizzorno et Tom Meighan mènent la danse

Pour commencer ces retrouvailles, la formation livre d’entrée de jeu le nouveau morceau bumblebee. Massif et puissant, ce titre déchaîne les passions dans la fosse qui compte ce soir-là de nombreux compatriotes de la formation de Leicester (Angleterre). Dans la foulée, la pression est maintenue avec les classiques Shoot the Runner et Undergod. Sergio Pizzorno (guitare, chant) et Tom Meighan (chant) mènent la danse sous des lumières qui traversent la salle de part en part. Des choristes accompagnent les deux têtes pensantes du groupe.

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C’est toujours un plaisir de retrouver Kasabian sur scène. Les Anglais donnent au public ce qu’il veut entendre. Le single Days Are Forgotten, extrait de Velociraptor! (2012) précède le séminal Running Battle présent sur le premier album du groupe. Cette chanson n’avait plus été jouée sur scène depuis 2005 ! L’explosif Club Foot succède au psyché Take Aim. On assiste à un concert best of mais on attend toujours une nouvelle chanson…

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Le public est chaud et entonne en chœur le gimmick de Fire pour faire revenir le groupe

Notre patience est récompensée. Dans la foulée du fédérateur Where Did All the Love Go?, Kasabian nous sert l’hypnotique beanz qui laisse présager un nouvel opus qui flirte avec l’electro et des groove hypnotiques. Derrière le groupe, un écran diffuse sur fond rose des mots (peut-être la tracklist du nouvel album ?), lance des décomptes sur certains titres et affiche de temps de temps 48:13. Heureusement, le concert ne dure pas 48 minutes…

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Les Anglais embraient avec le rocky Re-Wired et la chanson taillée pour les stades Empire avant d’envoyer leur nouveau single dansant eez-eh. Cette chanson passe l’épreuve du live sans problème et marque la fin du concert. Le public est chaud et entonne en chœur le gimmick de Fire pour faire revenir le groupe. Kasabian ne se fait pas prier et propose un rappel imparable composé du tryptique Switchblade Smiles, Vlad the Impaler et Fire.

Le Bataclan chante à tue-tête et conclue 1h30 de concert par des applaudissements fournis. Les Anglais ne reviendront pas mais ce n’est que partie remise. Ils seront en concert le 7 novembre 2014 au Zénith de Paris pour défendre plus amplement 48:13. Rendez-vous est pris !

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LA SET LIST COMPLÈTE :

BUMBLEBEE
SHOOT THE RUNNER
UNDERDOG
FAST FUSE
DAYS ARE FORGOTTEN
ME PLUS ONE
RUNNING BATTLE
TAKE AIM
CLUB FOOT
WHERE DID ALL THE LOVE GO?
BEANZ
RE-WIRED
EMPIRE
EEZ-EH

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SWITCHBLADE SMILES
VLAD THE IMPALER
FIRE

/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///

9 choses que vous ne saviez pas sur Kasabian

« Kasabian tire son nom de Lina Kasabian, la jeune femme qui conduisait la voiture lors de la fuite de Charles Manson et de sa famille après l’assassinat de Sharon Tate. Merci, je sais ! C’est la base quand on s’intéresse au groupe » hurlez-vous derrière votre écran. Calmez-vous au nom de Leicester. Savez-vous vraiment tout sur Kasabian ? Pour vous en assurer, Pixbear a rassemblé 9 anecdotes concernant le groupe.