Death From Above 1979, Tomahawk, tUnE-yArDs, L’Impératrice… : les albums de la semaine en streaming

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Quoi de neuf dans les bacs cette semaine ? Pour le savoir, Pixbear vous propose sa sélection d’albums à écouter en intégralité. Au menu : les nouvelles livraisons de Death From Above 1979, Tomahawk, tUnE-yArDs, L’Impératrice, ’68, The Allman Brothers Band, Anna Fox Rochinski, The Antlers, The Black Angels, Cabaret Voltaire, Citizen, Dntel, Dr. Lonnie Smith, Evanescence, First Aid Kit, Fitz, Frankie & His Fingers, The Jaded Hearts Club, Loney Dear, Lost Girls, The Mountain Goats, Neil Young, Smith/Kotzen, Tim Cohen et Xiu Xiu. Bonne écoute !

Death From Above 1979 – Is 4 Lovers

« Première nouvelle musique depuis la sortie en 2017 d’Outrage! Is Now, Death From Above 1979 revient avec l’album incontestablement DFA Is 4 Lovers. »

Tomahawk – Tonic Immobility

« Tomahawk, le groupe de rock composé de Duane Denison (The Jesus Lizard/Unsemble), Trevor Dunn (Mr. Bungle/Fantômas), Mike Patton (Faith No More/Mr. Bungle, etc.) et John Stanier (Helmet/Battles), revient avec son premier album complet en huit ans, le très attendu Tonic Immobility (26 mars, Ipecac Recordings). ‘Tonic Immobility pourrait bien être quelque chose dans l’air que nous ressentons’, dit Denison. ‘L’année a été difficile entre la pandémie et tout le reste. Beaucoup de gens se sentent un peu impuissants et bloqués car ils ne peuvent pas faire un geste sans se remettre en question ou s’inquiéter des conséquences. Pour autant que le bilan en témoigne, c’est aussi une évasion des réalités du monde. Nous ne nous complaisons pas dans la négativité ou la politique. Pour moi, le rock a toujours été une réalité alternative à tout le reste.’. »

tUnE-yArDs – sketchy.

« Silencieux depuis bientôt 3 ans, tUnE-yArDs annonce son retour avec sketchy., un 5e album à paraître chez 4AD. Coloré et entraînant, l’opus renoue avec la ferveur des débuts du duo américain, sans se départir d’une profondeur dans les textes, directs et engagés. »

L’Impératrice – Tako Tsubo

« Un cœur qui bat très fort. Un chamboulement des sens, un trouble extrême, un burn-out émotionnel : le phénomène a un nom, Tako Tsubo (‘piège à poulpe’, en japonais), syndrome qui se manifeste par une déformation du cœur due à une intense émotion, négative ou positive. Et qui à ce jour n’a encore trouvé aucun remède. Tako Tsubo est un album de rupture. De ses tournées mondiales après la sortie de son premier album Matahari, L’Impératrice a certes gardé le goût de la danse, du groove posé sur une basse virtuose, des synthés vintages et des mélodies pailletées. Mais confrontée à d’autres regards elle s’est offert la liberté d’explorer d’autres territoires, de faire un pas de côté. À l’élégance de la production vient s’ajouter une vibration solaire, venue de Californie, un souffle chaud comme les couleurs d’un crépuscule sur le Pacifique, souligné par le mix de Neal Pogue, sculpteur des sons de Outkast, Stevie Wonder ou Tyler the Creator. S’éloignant des cadres de la chanson française, de ses refrains et de ses couplets, elle compose des titres qui se jouent des structures, osant une cassure, un rythme syncopé, à l’image de ce cœur qui, sur le beau Anomalie bleue, saute une pulsation sur deux sous le coup d’un transport amoureux. Si Tako Tsubo marque une rupture, c’est aussi parce que le deuxième album de L’Impératrice interroge le monde dans lequel on vit, les vents contraires qui l’animent, ces normes qui n’ont fait que se flouter : celles qu’imposent les réseaux sociaux ou le succès (Tombée pour la scène) ; celles qu’il faudrait observer pour écrire une chanson (L’équilibriste) ou danser (Voodoo?). Tako Tsubo questionne aussi cette idée qui nous imposerait d’être sans cesse heureux, parfaits, ou tout du moins de l’afficher : le superbe Submarine, intégralement réalisé par le groupe en plein confinement, sonne comme une main tendue, une célébration de la fragilité, à la croisée des chemins de Billie Eilish et de Paul McCartney. Plus ancrée sur terre, L’Impératrice n’a pas pour autant perdu le sens de la légèreté, et réinterprète l’ancestrale Peur des filles façon thriller féministe, avec justesse et un sourire en coin. Amour ambivalent, doutes, euphorie, chagrins et folie : autant de symptômes qui, réunis, désignent le syndrome de Tako Tsubo. Autant de courants changeants dont nous sommes les jouets, comme ce destin dont les trois Moires, divinités grecques réinventées sur la pochette par le dessinateur Ugo Bienvenu, tissent le fil. Qui laissent le cœur accidenté, submergé, (re)gonflé. Plus vivant que jamais. »

Et aussi…

Enfin, ’68, The Allman Brothers Band, Anna Fox Rochinski, The Antlers, The Black Angels, Cabaret Voltaire, Citizen, Dntel, Dr. Lonnie Smith, Evanescence, First Aid Kit, Fitz, Frankie & His Fingers, The Jaded Hearts Club, Loney Dear, Lost Girls, The Mountain Goats, Neil Young, Smith/Kotzen, Tim Cohen et Xiu Xiu clôturent ce panorama des sorties de la semaine avec leurs nouveaux albums à découvrir en intégralité ci-dessous. Pour ce faire, cliquez sur le disque de votre choix.