Avis de passage : Chris Isaak, The Young Gods, King Buffalo, Mamas Gun…
Nouvelles annonces de concerts ! Chris Isaak, The Young Gods, King Buffalo et Mamas Gun nous rendront prochainement visite. Où et quand ? La réponse est ici !
07/07/2023 – Chris Isaak @ L’Olympia
« Jouant d’un charisme digne de la rencontre de James Dean et d’Elvis Presley, Chris Isaak cultive depuis 1986, l’art de transformer des ballades rock en hymnes à l’amour, comme l’a prouvé le succès de Wicked Game, slow incontournable des années 90. Ce crooneur romantique de Californie, optimiste par nature, se joue du spleen ambiant pour bâtir un empire musical hors du commun. En tant que compositeur exigeant, il a embrassé le style de ses idoles du Memphis des années 1950, mêlant habilement rockabilly, rythm’n’blues traditionnel et surf rock en neuf albums de qualité. En 2012, l’Américain fidèle à ses racines livre un hommage aux productions Sun Records à travers Beyond the Sun. Il retrouve Nashville, le berceau du rock et de la musique country trois ans plus tard à l’occasion de l’enregistrement de son vingtième album, First Comes the Night. Ne manquez pas Chris Isaak en concert ! »
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31/03/2023 – The Young Gods @ Le Petit Bain
« Les Young Gods publient, chez Two Gentlemen, Play Terry Riley In C. Autant dire qu’il s’agit ici de la rencontre, fertile, de deux monuments qui ont participé à dessiner la musique aventureuse de ces dernières décennies. Terry Riley, né en 1935, est la pierre angulaire sur laquelle se sont appuyés un nombre considérable d’artistes pour libérer leur rapport au processus et aux méthodes de création ; de la même manière, les Young Gods ont révolutionné, dès la seconde moitié des années 1980, le rapport au rock en convertissant la guitare en sampler. Le dialogue entre ces deux pionniers articule un disque particulièrement enflammé. Composée et créée en 1964, In C est une pièce majeure du répertoire de la musique contemporaine de la seconde moitié du XXe siècle, et un moment charnière de son histoire. Novatrice, In C l’est à plusieurs titres – par sa structure tout d’abord : sa partition se réduit à 53 phrases musicales, que chaque instrumentiste doit répéter dans l’ordre de leur apparition, autant de fois qu’il le souhaite ; son instrumentarium n’est pas précisé ; l’élan de la performance n’est pas donné (verticalement) par une direction d’orchestre, mais (horizontalement) par l’écoute mutuelle des musiciens. En résulte une œuvre parfaitement ouverte, bâtie de manière participative par l’ensemble des exécutants. Cette structure particulière influe sur la nature musicale de la pièce : In C (et c’est là un autre de ses caractères révolutionnaires) fut la première œuvre à proposer une synthèse aboutie de la répétition et de la variation. Se plonger en elle, c’est expérimenter une pulsation, un tissu sonore tournoyant, mais différent à chaque orbite accomplie. Les Young Gods se sont approchés une première fois d’In C en 2019, à l’invitation de Benedikt Hayoz, directeur de l’harmonie La Landwehr, à Fribourg – en résulta une exécution de la pièce avec 85 instrumentistes de la formation. D’autres approches se firent avec l’Ensemble Batida, collectif genevois de musique contemporaine, avec la compagnie de danse Alias, et avec le documentariste Peter Mettler, pour son film Petropolis. Dans cet album, les Young Gods proposent une nouvelle interprétation d’In C, en trio et avec leur propre vocabulaire sonore – dispositifs électroniques, batterie, guitare. Leur parti pris a été de suivre la partition et les indications de Terry Riley, en aménageant quelques espaces de liberté supplémentaires, par exemple en termes de gestion de l’intensité sonore – qui évolue, en plusieurs longs cycles, du presque silence à l’éruption et inversement. Le choix a aussi été fait de conserver, tout au long de la performance (exécutée en conditions live), un tempo constant : c’est ainsi que se construit un flux hypnotique, une présence musicale continue qui serpente et oscille en anneaux perpétuellement changeants, en ambiances qui se métamorphosent d’une manière parfaitement fluide. Dès la première minute, Play Terry Riley In C installe une pulsation qui va charpenter l’ensemble de la performance. Clic osseux, ligne de basse souterraine, charleston, guitare, motifs ternaires… autant de strates qui surgissent les unes après, se superposent, s’entremêlent, s’imbriquent pour bâtir un courant qui vous emporte et ne vous lâchera plus. On pourrait y voir l’évocation d’un éveil progressif – une prise de conscience de l’agencement des possibles. Mais ce n’est que le début. En se développant par une suite de crescendos et de decrescendos, en jouant sur l’adjonction et le retrait répétés de phrases musicales, en intervenant de manière sensible sur la qualité sonore (timbre, grain, altérations) de ses éléments, la pièce aligne une suite d’ascensions, de plateaux extatiques et d’accalmies qui donnent à l’œuvre considérée dans son ensemble toutes les caractéristiques d’une forme vivante. Et cette bête-là possède un métabolisme particulièrement tranchant : elle rugit, elle vole, elle mord, elle vous enserre, elle vous ouvre l’esprit. Surtout : elle danse sans s’arrêter, à flux tendu. Le mot d’ordre de Play Terry Riley In C est celui du jeu et de l’écoute mutuelle ; il est aussi de proposer une suite de défis, d’interrogations, de «peut-être» musicaux qui s’articulent en une beauté cohérente. Ou, pour le dire avec les mots des Young Gods, ‘de poser les conditions pour que de la musique puisse exister’. »
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11/05/2023 – King Buffalo @ Le Glazart
« Trio composé d’un vocaliste/guitariste, d’un bassiste et d’un batteur, King Buffalo a notamment partagé des tournées aux côtés de Clutch, The Sword, All Them Witches et Elder. King Buffalo sort son 5ème opus, Regenerator, en septembre 2022. Cet album de sept chansons est le troisième de la ‘trilogie pandémique’ du groupe, après deux des meilleurs albums de 2021, The Burden of Restlessness et Acheron. En communion avec la nature et le monde qui l’entoure, King Buffalo a enregistré certains morceaux de Acheron près d’un ruisseau ou dans une grotte. Le son de Acheron est à la fois spacieux et fluide. Là où The Burden of Restlessness présentait des angles plus effilés, Acheron est plus organique et plus complexe. Avec Regenerator le groupe continue d’affirmer son identité, les musiciens poursuivent l’exploration des limites des musiques psychédéliques modernes, mêlant des rythmes progressifs, des atmosphères planantes et des élans de puissance. Cette nouvelle offrande ne fait que les affirmer comme l’une des étoiles montantes du rock underground actuel. »
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22/04/2023 – Mamas Gun @ Le New Morning
« Les maîtres de la soul moderne sont de retour ! Mamas Gun est un groupe londonien composé de cinq membres dont le premier album Routes to Riches a été un succès au Japon où ils sont devenus en 2009 le groupe international le plus joué à la radio japonaise. Des millions d’écoutes à travers le monde avec leur nouvel album Golden Days, Mamas Gun ont récoltés les louanges du Sunday Times, de Billboard, du Guardian et de Uncut Magazine. »
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Publié le 03/01/2023