Photos Angel Olsen & Emily Jane White @ Les Femmes s’en mêlent 2014

Live Reports

Quelques jours après un premier rendez-vous au 104 (Paris) avec Cults et Lorelle Meets the Obsolete, nous retrouvions le festival Les Femmes s’en mêlent pour un concert au Divan du Monde en compagnie d’Angel Olsen, Emily Jane White et Eleni Mandell. Retour en impressions et images sur les prestations des envoûtantes Angel Olsen et Emily Jane White.

Le Divan du Monde affiche dèjà complet lorsque Eleni Mandell donne le départ de la soirée. Seule avec sa guitare, la Californienne promeut son nouvel opus Let’s Fly a Kite et propose un amuse-bouche agréable…

Angel Olsen nous transporte dans les grandes prairies américaines

Mais, si l’on est venu ce soir, c’est pour voir Angel Olsen. Il y a quelques mois, l’Américaine nous avait accordés une session photos dans le cadre de la promotion de son nouvel album Burn Your Fire for No Witness (2014). Le courant était bien passé. Restait à voir ce qu’elle donnait sur scène. Aux alentours de 20h15, la voici qui se présente devant le public du Divan du Monde.

Accompagnée par un guitariste, un bassiste et un batteur, Angel Olsen entame son concert avec son single Hi-Five. D’entrée de jeu, elle nous transporte dans les grandes prairies américaines. La chanteuse brille par sa simplicité jusqu’à se mettre à nu sur la fin du concert avec des versions solitaires de White Fire et May As Well. Elle nous parle d’amour blessé et de mélancolie avec une grande sincérité. C’est touchant et, parfois, ça nous rappelle Leonard Cohen…

Au cours de ces 50 minutes de show, le Divan du Monde écoute religieusement la songwriter et se laisse gentiment bercé par ses chansons, Forgiven / Forgotten, Drunk with Dreams et Lights Out en tête.

*** Les photos ne sont pas libres de droits ***

Emily Jane White donne l’impression d’être un petit chaperon rouge perdu dans la forêt

Après Angel Olsen, c’est au tour d’Emily Jane White de clôturer la soirée. Avec sa cape rouge, elle donne l’impression d’être un petit chaperon rouge perdu dans la forêt mais les apparences sont trompeuses. Emily Jane White est une femme forte. Elle hypnotise la salle et délivre un concert émouvant porté notamment par les chansons de son dernier album en date Blood / Lines (2013).

Aussi à l’aise aux claviers qu’à la guitare, la Californienne envoûte la salle au fil d’un concert d’une heure, ponctué par un rappel solaire. Le festival Les Femmes s’en mêlent ne s’est pas trompé dans la programmation de cette soirée. Une bien belle réussite !
*** Les photos ne sont pas libres de droits ***