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Photos Festival Rock en Seine 2012 /// Jour 1

Live Reports
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Retour sur la première journée de cette 10ème édition du festival Rock en Seine, date anniversaire marquée par une programmation mêlant têtes d’affiches internationales et artistes émergents. Focus sur les lives de Grimes, Yeti Lane, Get Well Soon, The Shins, Bloc Party et Sigur Rós.


*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***







Sigur Ros at Rock en Seine
Sigur Ros at Rock en Seine

Grimes, Yeti Lane…

On commence notre tour sur le festival par la plus « jeune » des quatre scènes. La scène Pression Live, ajoutée en 2011, n’a pas à rougir de sa programmation cette année : on y découvre plus de nouveautés que chez ses voisines, mais la Pression Live sait se montrer attractive. Nous voici donc devant Grimes, une jeune Canadienne au look dépareillé bien décidée à ensorceler son audience à l’heure du goûter. Grimes pourrait d’ailleurs passer pour la sœur jumelle de Yo-Landi Vi$$er (Die Antwoord). Accompagnée d’un mec plutôt mou penché sur son launchpad (dont on doute encore de l’utilité), la chanteuse revient sur ses deux premiers albums Geidi Primes et Halfaxa, et présente ses derniers morceaux issus de l’album Visions sorti au début de l’année, Genesis et Oblivion. Dans l’ensemble, le public répond positivement à l’ambiance caverneuse des compositions éthérées de Grimes, faites de loops et de beats ancestraux. A revoir une fois la nuit tombée.

A 17h, Yeti Lane enchaine sur la Scène de l’Industrie. Les deux compères débarquent sobrement, mais une fois les premiers accords claqués, on reste admiratif de l’inventivité des compositions, entre cold-wave et post-rock noisy. Le son ardent et cristallin de la six cordes entre en parfaite harmonie avec celui de la voix mélodieuse et posée du chanteur/guitariste Ben Pleng. Un duo présenté en tant qu’Avant Scène qu’on espère retrouver vite, très vite.

Get Well Soon, The Shins, Bloc Party…

La suite se passe sur la scène de la cascade où nous attend une création originale proposée par Get Well Soon et l’orchestre national d’Ile de France. Le compositeur leader Konstantin Gropper impose sa présence de sa voix grave rappelant par moments celles de Nick Cave ou de Matt Berninger pendant que sa sœur se tient à ses cotés pour assurer les chœurs. Les compositions teintées de mélancolie touchent au sublime grâce à l’apport des cuivres, comme sur I Sold My Hands for Food So Please Feed Me. L’orchestre s’impose véritablement lorsque résonnent les impérieux tubas et trombones reprenant Stabat Mater de Pergolesi sur 5 Steps – 7 Words. La troupe présente enfin son nouvel album tout juste sorti The Scarlet Beast O’ Seven Heads, malgré la légère pluie qui s’abat sur le festival. On regrette uniquement le trop court laps de temps alloué au groupe – seulement 40 minutes – pour cette collaboration scénique qui aurait mérité au moins une bonne heure de set.

On passe devant Dionysos histoire d’entendre Song for a Jedi et on retourne sur la Scène de la Cascade pour le concert de The Shins. La formation commence avec Caring Is Creepy et enchaine rapidement sur la joyeuse Australia, un titre à faire jalouser les bien trop absents The Coral… On le sait, The Shins est avant tout là pour continuer à promouvoir son dernier album Port of Morrow, mais Simple Song et Bait and Switch nous laissent un peu pensifs. Phantom Limb arrive donc à point nommé pour réveiller tout ce petit monde entassé devant la Scène de la Cascade (mais coupez donc ces arbres !). Pour finir, les Shins reviennent une nouvelle fois sur l’album de leur consécration Wincing the Night Away (2007) avec Sleeping Lessons, belle conclusion avant de passer à… Bloc Party.

La programmation du festival a-t-elle adoré le dernier album de Bloc Party ? La présence du groupe sur la Grande Scène tend à le prouver. Une aire de jeux royale donc pour Kele Okereke et sa bande. Curieux hasard ou ironie du sort, le bonhomme jouera quatre morceaux du quatrième album du quatuor sobrement intitulé Four. Hum, combien de titres comprennent la setlist ? 13 ? Tiens donc. Bref, un set sans surprise, énergique et accrocheur, qui repose principalement sur les épaules du Liverpudlian, chanteur plutôt bavard entre les morceaux. Banquet, Helicopter, et This Modern Love sont forcément présents, un appel du pied qui nous rappelle que Bloc Party, ce n’était pas si mal, au fond.

Sigur Rós

Il y a des artistes dont l’attente et l’espérance d’une performance live nous rendent instinctivement rêveur. Sigur Rós fait partie de ceux-là. Après cinq albums oniriques, planants et enchanteurs, impossible de passer à coté de l’opportunité de voir la formation islandaise recréer son univers sur la Scène de la Cascade, au crépuscule de cette première journée de festival. Jónsi et ses neuf musiciens s’avancent sous les applaudissements nourris du public. Pour les connaisseurs, c’est la concrétisation d’une promesse : les premières notes du somptueux foudroyant Í Gær parcourent l’échine avant la tant attendue déflagration sonore. Les curieux en restent bouches-bée, les amateurs sont aux anges, mais tous sont bluffés devant une telle performance.

La voix de Jónsi se pose le temps d’une accalmie, cette même voix irréelle qui nous avait déjà ému en 2010 lors de son passage en solo sur cette même scène. C’est simple, cette voix tient du miracle. Au-delà de la prouesse technique déjà stupéfiante (une note tenue pendant presque une minute), cette voix de fausset s’adresse à nous, dans une langue fantastique appelée Vonlenska, construite et inventée par le leader de Sigur Rós. Les auteurs du dernier album Valtari naviguent aisément au sein de leur discographie : les morceaux Sæglópur, Festival et Hoppípolla sont autant de flèches décochées à l’audience. Tous les musiciens s’affairent en parfaite symbiose : Sigur Rós donne une grande leçon de cohésion de groupe.

Le final Popplagið – quant à lui – est monumental : les musiciens de déchainent, Jónsi frappe sa guitare de son fidèle archet pendant que le batteur martèle ses futs à la déraison pour une conclusion aussi épique qu’assourdissante. Nos dix Islandais reviennent saluer leur public qui n’a plus qu’un seul mot à leur dire : merci ! On s’arrête là pour cette première journée. Pas le courage ni l’envie d’assister au concert de Placebo. Quant au concert de C2C, pas besoin de vous dire qu’ils sont une valeur sûre dans leur domaine.

/// Textes : Edouard Doret /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo – © Alexandre Fumeron – © Victor Picon - © Nicolas Joubard ///

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