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Photos Shaka Ponk @ La Cigale 2011

Live Reports
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SHAKA PONK @ LA CIGALE 2011

Parallèlement à la sortie de son nouvel opus The Geeks and the Jerkin’ Socks, Shaka Ponk se produisait à la Cigale. Dans une ambiance de feu, Frah et sa bande ont régalé le public de singeries en tout genre, boostés par une scénographie millimétrée qui n’a laissé aucune chance à l’ennui.


*** Les photos ne sont pas libres de droits /// All rights reserved ***






A 20h45, la Cigale gronde. Sur un écran ovale placé sur une estrade au milieu de la scène, Goz fait son apparition. La masquotte virtuelle de Shaka Ponk s’anime sur une introduction musicale lourde et tribale. Le bassiste entre seul sur la scène sous les acclamations et lâche un gros son bien baveux. Frah et Samaha Sam, le nouveau duo de chanteur/chanteuse du groupe, lui emboîtent le pas. Pendant quelques instants, on ne distingue que des ombres mais les lumières ne tardent pas à s’affoler lorsque résonnent les premiers accords de Shiza Radio.

Shaka Ponk réussit en trois minutes à installer une ambiance de folie collective

Immédiatement, la fosse est prise de violentes secousses et de sauts irrépressibles. Frah et Samaha se renvoient la balle au micro sur ce premier titre ultra punk. Le batteur, le guitariste et le clavier matraquent en choeur. On assiste aux premiers crowd surfings. Cette explosion d’énergie pousse le chanteur à sauter dans le public. La Cigale le porte en triomphe. Shaka Ponk réussit en trois minutes à installer une ambiance de folie collective.

Le groupe poursuit sa campagne de destruction massive avec le rocky Reset After All à la fois dansant et crasseux. Des spectateurs montent sur la scène et enchaînent les stage divings. Frah en prend un par les épaules et finit par le projeter dans le bain humain bouillonnant. A la fin du morceau, une boule à facettes apparaît sur l’écran. Une voix au vocoder résonne et annonce l’electro rock Hombre que Soy. La Cigale tape dans les mains à l’unisson alors que le frontman est déjà torse nu. Les stage divings redoublent d’intensité sur cette chanson efficace, des visuels et des lumières hypnotiques.

Le frontman plonge à nouveau dans la fosse, ce qui lui vaut une ovation

Sans reprendre sa respiration, le groupe enchaîne sur le rampant Twisted Mind. L’énergie est toujours à son maximum. Le public exulte. Le bonheur se lit sur les visages. Samaha se met en soutien-gorges, ce qui a le don de faire sortir des mâles des cris d’animaux en rut. Shaka Ponk s’engage alors dans Hell’O. Frah en profite pour filmer les spectateurs qui chantent en choeur « The beast wanna say hello ». Le frontman plonge à nouveau dans la fosse, ce qui lui vaut une ovation.

L’ambiance se pose ensuite avec I’m a Lady. Pour introduire le titre, Samaha se place devant l’écran qui décrit des spirales hypnotiques rouges et bleues. La chanteuse ondule voluptueusement sur une musique qui rappelle les bandes originales de James Bond. La pause est brève. La James Bond Girl laisse place à une Amazone sauvage. « Lady » apparaît en lettres de lumière sur l’écran. La turbine rock se remet en action. Le bassiste headbangue. Le guitariste est concentré. Le clavier est penché sur ses synthés. Frah nous gratifie de quelques déhanchements suggestifs. Sur un break, il lève le pouce et lance : « Je vais devenir une femme ». Le public chante « ‘Cause I’m a lady ». Samaha le rappelle à l’ordre. « Tu n’es pas une femme ». Elle fait alors chanter à nouveau le public avant que le titre ne se remette en route. Frah s’élance une nouvelle fois dans la fosse et roule sur les bras tendus. La guitare hurle sur un final hautement heavy.

Le duo en ombre chinoise propose un spectacle étonnant ne faisant plus qu’un avec les projections sur l’écran

Shaka Ponk poursuit son set sur une vibe plus pop avec My Name Is Stain sur lequel une spectatrice monte sur scène et enlève son T-shirt. « Qu’est-ce que vous êtes beau ! » lance Frah avant qu’une basse dansante annonce Brunette Localicious. Un spectateur monte sur scène vêtu exclusivement d’un slip. C’est un grand défouloir collectif. Dans la foulée, Frah et Samaha se placent derrière l’écran. Dot.Coma résonne et le duo en ombre chinoise propose un spectacle étonnant ne faisant plus qu’un avec les projections sur l’écran. Des ailes poussent dans le dos de Frah. Samaha devient une déesse indienne aux bras multiples. Des langues géantes sortent de leurs bouches. Les deux se livrent un duel hallucinogène sur cette chanson limite indus.

Shaka Ponk se fait ensuite plus punk avec Te Gusta Me. Le public est totalement à fond et chante en choeur. Un petit garçon monte sur scène et danse au milieu de cette folie sonique. Un homme portant un costume de singe s’invite également sur scène. Finalement, on assiste à une invasion de scène qui se transforme rapidement en un festival de stage divings. « Nous avons des enfants qui sont montés. Je trouve ça original » remarque Frah à la fin du titre. Le frontman fait allumer les lumières pour admirer le public. « Tout ça, c’est un peu à cause de Shaka. C’est aussi à cause de chaque mec et de chaque nana à côté de vous. Vous pouvez vous remercier pour cette soirée pleine de good vibes ! On va faire une chanson que vous pouvez chanter ».

Goz s’engage dans un duel fratricide avec son homologue humain

L’écran projette l’image d’une Tour Eiffel en ruine. C’est la révolution sur Run Run Run. Frah saute une nouvelle fois dans la fosse avant de quitter la scène suivi par ses acolytes. Cette première heure de show a chauffé à blanc la Cigale qui scande le nom du groupe. Ses cris sont entendus et Goz refait son apparition sur l’écran assis derrière une batterie. La masquotte s’engage dans un duel fratricide avec son homologue humain. Les batteries se répondent jusqu’à ce que le reste de la formation se pointe pour le dansant Sex Ball chanté par Samaha d’une voix accrocheuse. La chanteuse est soutenue par son avatar projeté sur l’écran. Shaka Ponk enchaîne sur le plus calme I’m Picky.

« Je veux faire un grand discours politique » annonce Frah avant de relancer la machine electro rock avec Prima Scene. Entouré par deux fans, le frontman chante dans son micro bizarroïde puis les renvoie avec grâce dans la fosse. Suit Palabra Mi Amor pendant lequel Goz en version robot se fend d’un solo de guitare sur l’écran. Les stage divings se poursuivent dans la joie et la bonne humeur. Frah fait au revoir, dessine un coeur avec ses mains et lève les pouces en guise de remerciements pour ce beau moment de communion. Le batteur balance ses baguettes dans la fosse. Le groupe repart en coulisses sous les applaudissements.

« We are Shaka Ponk. You are Little Monkeys »

La Cigale en redemande et appelle le groupe par son nom. Ne voyant rien venir, les spectateurs se mettent à huer copieusement lorsque l’écran s’éteint et que l’obscurité se fait sur scène. Mais c’est mal connaître Shaka Ponk. Le groupe revient enfin. Frah a remis un T-shirt. « Par la volonté du Saint Esprit, nous avons une chanson qui est passée dans une radio et, depuis ce jour, je sais que le Saint Esprit est un monkey, nous avons eu des fans » lance-t-il avant de déclencher une nouvelle marée de jumps sur How We Kill Star entre pop et rock. A cette occasion, il fait chanter une fan sur scène. Les spectateurs se succèdent sur scène dans une ambiance ultra festive.

L’énergie reste à son paroxysme avec Let’s Gang, premier single du nouvel album du groupe. Frah passe son T-shirt autour du cou. Des enfants remontent sur scène. L’ambiance est vraiment bon enfant. A la fin du morceau, Samaha arrose les premiers rangs avec de l’eau mais c’est comme mettre de l’huile sur le feu. « Je vais demander à quelqu’un de nous souffler la dernière » explique le frontman. « Elle a choisi. Je propose French Touch Puta Madre ». Dès les premières notes, Frah gratifie la Cigale d’un nouveau stage diving. La salle hurle « puta madre ! ». L’homme en costume de singe remonte sur scène, danse avec Samaha et roule une pelle monumentale au guitariste. La chanteuse se déchaine devant l’écran sur un break extatique. Dans ce joyeux bordel, Frah replonge en apnée dans la fosse, imité par le bassiste. A la fin du morceau, le guitariste se fait porter jusqu’au bout de la salle. Le frontman en profite pour présenter le groupe et applaudit les spectateurs pour leur participation active. « Vous êtes les Shaka Ponk ! » lance-t-il avant de quitter la scène.

Les spectateurs en veulent encore après 1h50 de show mais le groupe ne revient pas. Sur l’écran, le concert est résumé en deux lignes : « We Are Shaka Ponk. You Are Little Monkeys ». Une bien belle devise que le groupe distillera tout l’été sur les festivals et le 25 novembre au Zénith de Paris.

LA SET LIST COMPLÈTE :

INTRO
SHIZA RADIO
RESET AFTER ALL
HOMBRE QUE SOY
TWISTED MIND
HELL’O
I’M A LADY
MY NAME IS STAIN
BRUNETTE LOCALICIOUS
DOT.COMA
TE GUSTA ME
RUN RUN RUN

:::

BATTLE
SEX BALL
I’M PICKY
PRIMA SCENE
PALABRA MI AMOR

:::

HOW WE KILL STAR
LET’S BANG
FRENCH TOUCH PUTA MADRE

/// Textes : Mr. Grieves /// Crédit photos : © Joëlle Rasoarivelo ///

CC Cigale Frah Ion Mandris Samaha Sam Shaka Ponk Steve

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